Après le Brexit, le PDG d’EDF a confirmé son intention de maintenir le projet d’Hinkley Point. La construction de deux réacteurs EPR en Angleterre est d’ailleurs soutenue par de nombreux responsables politiques des deux côtés de la Manche.
La filiale du groupe français outre-Manche, EDF Energy, représente environ 15 000 emplois en Grande-Bretagne, et le Brexit – la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) -, actée le 23 juin par référendum, aurait pu faire craindre le pire. Interrogé sur ses conséquences, Jean-Bernard Lévy a cependant déclaré que « ce vote n’a pas d’impact sur notre stratégie, et notre stratégie (…) pour notre filiale britannique n’est pas modifiée ».
A Bercy, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, a d’ailleurs confirmé cette analyse. Selon lui, « la Grande-Bretagne reste un partenaire important et ses besoins énergétiques restent les mêmes ». Le ministre des finances, Michel Sapin, a par ailleurs rappelé « que le projet d’Hinkley point n’était pas un projet d’investissement dans le cadre de l’Union européenne mais un projet d’investissement entre deux pays, donc indépendant de la question européenne ».
Qui plus est, le PDG d’EDF a souligné devant la presse « que les porte-paroles du camp du Brexit sur les sujets d’énergie, en particulier Mme Andrea Leadsom – secrétaire d’État à l’Energie (…) -, à de nombreuses reprises et encore ces derniers jours, ont pris position en faveur du maintien de la politique de décarbonation, du maintien du choix du nucléaire et du maintien du projet Hinkley Point ».
Laisser un commentaire