« La fiscalité énergétique est le grand enjeu de la fin du quinquennat » pour Nicolas Garnier

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amorce-1Attentive à la transition énergétique, l’Amorce place de grands espoirs dans le dernier texte budgétaire du quinquennat de François Hollande. Alors que les discussions débuteront à l’automne, le délégué général de l’association, Nicolas Garnier, suggère déjà quelques propositions.

Présenté comme l’un des grands chantiers de la présidence Hollande, la transition énergétique s’était fixée pour objectif de décarboner le mix énergétique français. Un an après l’adoption de la loi, l’Association des acteurs locaux de l’énergie (Amorce) ne parvient pas à cacher sa déception : « Les décrets d’application, dans un certain nombre de cas, ne sont pas à la hauteur des ambitions », explique le directeur général de l’Amorce.

Mais alors que la loi de finances 2017 sera bientôt débattue au Parlement, d’importantes inflexions peuvent encore changer la donne énergétique selon l’association. Ainsi, « l’affectation de la fiscalité énergétique est probablement le grand enjeu de la fin du quinquennat » résume Nicolas Garnier.

Relayées par Environnement-magazine.fr, les craintes de l’Amorce s’accompagnent également de plusieurs propositions concrètes. Après avoir rappelé la « nécessité absolue » de doubler le fonds chaleur, conformément aux engagements de Ségolène Royal, l’organisation plaide en faveur « d’une accélération de la hausse de la contribution climat-énergie » et demande à ce que « cette ressource soit attribuée seulement aux collectivités dont le plan climat aurait été validé par l’Ademe ».

Enfin, l’AMORCE propose aussi de revaloriser les Certificats d’Economie d’Energie afin de mieux maitriser les consommations d’énergie.

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