Dans un article publié dans le quotidien économique La Tribune, le directeur de la stratégie d’EDF Energies Nouvelles, Nicolas Couderc, assure que « la révolution énergétique a déjà eu lieu ». Alors que l’Agence Internationale de l’Energie (AIE) prévoit une accélération du développement des énergies renouvelables au cours des 15 prochaines années, il évoque sans détours les limites des ENR.
Depuis 2015, Nicolas Coudrec, professeur à l’ESCP Europe, est chargé de la stratégie d’EDF Energies Nouvelles. Selon lui, la structure doit jouer le rôle de « moteur de la transition énergétique au sein du groupe », rappelant au passage que l’AIE prévoit une forte croissance des énergies vertes « à l’horizon de 10 ou 15 ans ».
D’après lui, « les ENR se développent partout », non seulement « là où il n’y a pas de réseau mais aussi dans des systèmes plus complexes et de plus grande taille ». En France, la loi de transition énergétique de Ségolène Royal propose par exemple de porter la part des ENR à 40 % du mix électrique en 2030.
Toutefois, malgré ce rythme très soutenu, le spécialiste des énergies vertes affirme qu’une décentralisation totale n’est pas envisageable, notamment en raison de leur intermittence. En effet, prévient-il, « une mutualisation des consommations et une centralisation d’une partie de la production sont nécessaires à l’équilibre du système ».
Qui plus est, si les ENR apportent une réponse adaptée au défi du changement climatique, il estime que la hausse de la consommation mondiale sera telle « qu’on aura besoin de toutes les sources d’énergies. C’est pourquoi, conclut-il, « elles sont complémentaires plus que concurrentes ».
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