La Chine consolide sa position de leader mondial en matière d’énergies renouvelables, dépassant de loin les autres nations dans le développement de l’éolien et du solaire. Avec des investissements massifs et une volonté affirmée de réduire ses émissions de gaz à effet de serre, le pays s’engage résolument vers un avenir énergétique plus vert et durable.
Une capacité de production bien supérieure au monde entier !
La Chine, bien que toujours dépendante du charbon, surpasse de loin le reste du monde dans la production d’énergies renouvelables. En investissant massivement dans l’éolien et le solaire, le deuxième pays le plus peuplé au monde construit actuellement des capacités de production bien supérieures à celles de tous les autres pays combinés. Cette stratégie énergétique reflète un engagement à long terme pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060.
Selon l’étude de l’organisme américain Global Energy Monitor (GEM), la Chine développe 180 gigawatts (GW) d’énergie solaire et 159 GW d’énergie éolienne supplémentaires. Ces 339 GW représentent 64 % de l’énergie solaire et éolienne en construction dans le monde, soit près du double de la capacité combinée du reste du monde. En comparaison, les États-Unis, le deuxième plus grand constructeur, ne développent que 40 GW, suivi par le Brésil (13 GW), le Royaume-Uni (10 GW) et l’Espagne (9 GW).
La Chine dépend encore beaucoup du charbon
Malgré ces avancées remarquables, la Chine reste fortement dépendante des centrales au charbon pour répondre à la demande croissante en électricité. Le réseau électrique national peine également à transporter l’énergie renouvelable produite dans les régions éloignées vers les centres économiques de l’est du pays. Néanmoins, la capacité combinée des énergies éolienne et solaire devrait surpasser celle du charbon cette année, laissant espérer un pic des émissions chinoises plus tôt que prévu.
En 2024, pour la première fois depuis 2020, la Chine n’a délivré aucun nouveau permis pour des projets d’aciéries fonctionnant au charbon. Ce développement marque un potentiel tournant dans la politique énergétique du pays, facilitant une transition progressive vers des méthodes de production moins polluantes. Alors que la demande d’acier atteint son pic, cette tendance pourrait permettre des réductions significatives des émissions au cours des dix prochaines années, renforçant l’engagement de la Chine dans la lutte contre le changement climatique.
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