Rassemblés au Japon, les chefs d’Etat du G7 viennent de prononcer la fin des subventions aux énergies fossiles d’ici 2025. Une décision logique au lendemain de la COP21, alors que le secteur de l’énergie est le principal responsable des émissions de gaz à effet de serre.
Selon une étude publiée par le Fonds Monétaire International (FMI) en 2015, les Etats consacrent aujourd’hui quelque 5 700 milliards de subventions aux entreprises extractives d’énergies fossiles. Après les engagements environnementaux pris lors de la COP21, les pays du G7 (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, France, Allemagne, Italie, Japon et l’Union européenne) avaient donc l’obligation d’intervenir pour changer cet état de fait.
A l’issue de la réunion organisée au Japon, les principaux acteurs de la scène internationale ont ainsi déclaré que « compte tenu du fait que la production et l’utilisation d’énergie comptent environ pour deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, nous reconnaissons le rôle crucial que le secteur de l’énergie doit jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nous demeurons engagés à l’élimination des subventions aux combustibles fossiles inefficaces et encourageons tous les pays à le faire en 2025 ».
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