Après la levée des sanctions économiques à son encontre, l’Iran a décidé de relancer son programme de construction de centrales nucléaires. A l’heure actuelle, plusieurs pays dont la Russie désirent participer à cette aventure industrielle.
Depuis janvier et l’annonce du représentant de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI), Berhuz Kamalvandi, on sait que l’Iran vise la construction de 7 ou 8 nouvelles centrales nucléaires dans les années à venir. Pour relever ce défi, la Russie mais aussi la Chine, la Corée du Sud ou l’Espagne ont proposé leurs services.
Malgré cette compétition, le dirigeant de l’OEAI, Ali Akbar Salehi, a récemment déclaré que l’Iran « n’oublierait jamais l’aide et le soutien de la Russie dans les moments (…) difficiles ». De son côté le directeur général de l’Union russe de l’efficacité énergétique, Semion Dragalski, a rappelé que « seule la Russie possède des réacteurs de centrales nucléaires de la génération 3+ ».
Qui plus est, bien que la Corée du Sud essaye activement de vanter les mérites de son réacteur SMART (System-integrated Modular Advanced Reactor), Rosatom continue de bénéficier du prestige lié au succès de la centrale de Bouchehr, dans le sud-ouest de l’Iran. Les Russes ont en effet fourni en 1995 un réacteur à eau légère au site, dont la construction avait commencé en 1975 sous l’impulsion de l’Allemagne.