Le 21 janvier, l’association France Energie Eolienne présentait un premier bilan pour l’année 2015 et ses prévisions pour l’année 2016. Alors que les pouvoirs publics ont décidé « d’accélérer le développement de la filière », l’énergie éolienne doit continuer à monter en puissance dans le mix électrique français.

L’association, qui fédère la quasi-totalité des acteurs de la filière éolienne en France, affiche un optimisme résolu pour le développement de cette source d’énergie renouvelable, dont la capacité totale atteint désormais 10.293 MW. Après deux années de progression à un rythme soutenu (1.042 mégawatts en 2014, puis 1.073 mégawatts en 2015), la directrice générale de FEE, Sonia Lioret, affirme que « nous anticipons au moins 1.100-1.200 MW en 2016 grâce aux mesures de simplification prises par le gouvernement ».

De son côté, l’ancien président de FEE, Frédéric Lanoë, a évoqué la possibilité qu’un « troisième appel d’offres offshore, de 3.000 MW, soit lancé avant le début 2017, année de la prochaine élection présidentielle ». L’objectif actuel étant d’atteindre les 20% d’électricité d’origine éolienne en 2030 (soit 6 GW), la FEE se donne 4 priorités à défendre auprès des autorités : « la simplification du cadre réglementaire, l’accélération du traitement des recours, la réduction des délais de raccordement et l’assouplissement de certaines contraintes spatiales ».