Depuis 1984, l’Afrique du Sud utilise l’énergie nucléaire pour répondre à ses besoins énergétiques. Cependant, le pays de Jacob Zuma reste très dépendant de ses centrales à charbon vieillissantes. A l’avenir, il compte développer l’atome pour assurer son indépendance énergétique au lendemain de la COP21.
Selon le journal Business Day, le gouvernement a décidé mi-décembre de poursuivre le « programme nucléaire visant à augmenter la capacité énergétique nationale de 9600 MW ». D’après cette même source, l’ancien ministre des Finances, Nhlanla Nene, aurait été écarté après avoir dépensé près de 13 millions de dollars pour s’opposer à sa mise en œuvre.
Alors que plusieurs acteurs seraient susceptibles de se disputer le marché, l’industrie nucléaire française apparait en bonne position. En effet, c’est la France qui en 1984 avait permis à la première puissance économique du continent de construire sa première centrale nucléaire, celle de Koeberg, toujours en exploitation actuellement.
Alors que le nouveau ministre des Finances, Pravin Gordhan, s’est engagé à surveiller attentivement les « dépenses liées la construction éventuelle de nouveaux réacteurs », c’est le ministre de l’énergie, Tina Joemat-Peterson, qui devra désigner les entreprises co-contractantes, à l’issue d’un processus de mise en concurrence.
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