Avec son réacteur de troisième génération (AP 1000), Westinghouse fait figure d’acteur majeur du nucléaire. Alors que son patron, Danny Roderick, affirme qu’il dirige une « entreprise globale », il évoque également son envie de collaborer avec EDF, le premier exploitant nucléaire mondial.
Westinghouse, la firme américaine spécialisée dans le nucléaire, est en train de construire 8 réacteurs AP 1000 en Chine et au Etats-Unis. L’entreprise qui porte le nom de son fondateur, l’industriel américain George Westinghouse, est désormais une filiale du groupe japonais Toshiba. Ainsi, alors que le gouvernement américain doit délivrer une autorisation pour la vente de chaque réacteur, la stratégie du groupe est fixée par l’actionnaire asiatique.
Pour le PDG de Westinghouse, Danny Roderick, cette situation n’est cependant pas problématique, au contraire il affirme être à la tête d’une « entreprise globale », engagée dans la mondialisation économique avec succès. C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’il évoque la possibilité d’une future collaboration avec l’énergéticien français, EDF.
Au cours d’une interview réalisée par la journaliste Véronique Le Billon, il confie sa volonté de renforcer son influence sur la filière nucléaire française. Après avoir rappelé les liens historiques qu’entretiennent les deux entreprises, il a explicité ses intentions : « Dans certaines zones où les réseaux ne supportent pas des réacteurs de forte puissance comme l’EPR, nous aimerions travailler avec EDF pour construire ensemble des AP1000 ». Affaire à suivre.
Laisser un commentaire