Luminus, la filiale d’EDF en Belgique, vient de faire son entrée sur les marchés, pour faire face au désengagement des collectivités locales, actionnaires minoritaires (37,7%) du groupe. Par ailleurs, la firme entre dans une nouvelle phase de son développement, essentiellement tournée vers l’éolien terrestre et les services énergétiques.
Avec 20 % de la fourniture d’électricité en Belgique, EDF Luminus est un acteur majeur du secteur énergétique du plat pays. Pourtant, à l’instar du leader Electrabel (filiale d’Engie), les résultats de la firme ont souffert de la concurrence des fournisseurs alternatifs. Et même si le PDG de Luminus, Grégoire Dallemagne, souligne que son groupe a su « défendre ses parts de marché », les collectivités locales souhaitent recentrer leurs activités.
Pour anticiper ce mouvement de retrait, la direction de l’entreprise prépare désormais une entrée en Bourse. Avec 46 000 nouveaux clients depuis le début de l’année et une marge brute de 187 millions d’euros au premier semestre 2015, de nombreux investisseurs pourraient se montrer intéressés par le projet du groupe. Afin de les encourager, Grégoire Dallemagne affirme notamment que les « moments tendus sont maintenant derrière nous. »
Qui plus est, après l’arrêt de deux réacteurs nucléaires en 2014, l’entreprise se tourne à présent vers le secteur des énergies renouvelables. Pour financer ce nouvelle stratégie, Luminus va justement consacrer un plan d’investissement de 600 millions d’euros aux nouvelles technologies, sur la période 2015-2018. Parallèlement, pour accompagner ce développement, les effectifs sont passés de 950 salariés fin 2014, à 1500 aujourd’hui…
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