Les grands groupes énergétiques français ne sont pas opposés à l’idée de s’impliquer dans le développement de l’énergie nucléaire en République Tchèque. C’est ce qu’a déclaré Manuel Valls, Premier ministre du gouvernement français, mardi 9 décembre au cours d’un forum économique franco-tchèque organisé à Prague.
Le Premier ministre a effectué, le 8 et 9 décembre, son huitième déplacement en Europe. Un voyage qui l’a emmené en République Tchèque pour une visite mêlant intérêts économiques et commémoration des 25 ans de la Révolution de velours.
Accompagné d’une délégation de chefs d’entreprises français (comprenant le patron par intérim d’Areva, Philippe Knoche), Manuel Valls a participé à un forum économique pendant lequel il a déclaré que la France pouvait éventuellement être impliquée dans le développement des futurs réacteurs nucléaires tchèques.
La République Tchèque, dans une volonté de réformer sa politique énergétique, a décidé d’accroître la puissance de production de sa centrale nucléaire de Temelin en déployant deux réacteurs. Le groupe français Areva avait été écarté de cet appel d’offres en avril dernier, avant que celui-ci ne soit purement et simplement annulé par Prague.
La République Tchèque n’a cependant pas abandonné l’idée de renforcer la part du nucléaire dans son bouquet énergétique. La France espère ainsi avoir une nouvelle chance, un espoir d’autant plus crédible à l’heure où les relations diplomatiques entre cette République d’Europe centrale et la Russie ne sont pas au beau fixe.
Crédit photo : IAEA Imagebank
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