Le Japon annule 1,8 GW de projets de centrales solaires

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Le ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti) a officialisé dans un rapport publié le mercredi 10 ...

Solaire_japonLe ministère japonais de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (Meti) a officialisé dans un rapport publié le mercredi 10 septembre 2014, l’annulation de près de 10 % des projets de centrales solaires validés en 2012 sous l’égide du tarif d’achat bonifié. Un tarif d’achat très avantageux instauré dans le cadre d’une nouvelle politique énergétique destinée à favoriser le développement des énergies renouvelables.

Si ce n’est pas le première fois que le gouvernement japonais revoit à la baisse le tarif d’achat très avantageux mis en place en 2012 pour encourager la production d’énergie renouvelable à la suite de la catastrophe de Fukushima et à la remise en cause de l’énergie nucléaire, cette annulation pure et simple de plus de 1,8 GW de projets solaires a tout de même de quoi surprendre. D’autant plus dans un pays qui est devenu depuis lors un des leaders mondiaux de l’énergie solaire avec une puissance installée de 3,66 GW, dont 3,5 GW mis en service pour la seule année 2013.

Un tarif de rachat particulièrement élevé de 42 yens/kWh (0,42 €/kWh) garantis sur 20 ans, s’appliquait alors à près de 20 GW de projets dont 8,8 GW sont déjà connectés au réseau ou ont obtenu toutes les autorisations nécessaires pour démarrer la construction.

Mais le rapport du Meti nous apprend surtout que 1,8 GW d’installations seront donc officiellement annulés, soit plus de 9,7 % des projets approuvés en 2012. Si les identités des développeurs concernés par cette annulation n’ont pas été dévoilées afin de ne pas entacher leur réputation, ce rapport indique néanmoins les principales raisons de ce changement de cap.

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Des difficultés de raccordement au réseau tout d’abord, qui dans les régions isolées de Hokkaido au Nord et d’Okinawa au Sud, constituent aujourd’hui une réelle difficulté. Puis dans un second temps, un délai beaucoup trop long observé chez certains exploitants pour mettre en place le projet et démarrer la phase de construction. Ces derniers auraient en effet tenté de gonfler leurs marges et d’optimiser leurs investissements en patientant le plus possible afin de bénéficier de la baisse continue du prix des panneaux photovoltaïques observée depuis 2013. Ce qui ne fut pas du goût du Meti qui a finalement fixé une date limite à la fin du mois d’août dernier.

Crédits photo : Kyocera

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