Les Etats-Unis continuent d’investir dans la recherche sur le nucléaire

Les Etats-Unis continuent d’investir dans la recherche sur le nucléaire

us_department_of_energy_logoLes Etats-Unis ont beau disposer d’une nouvelle manne, les pétroles et gaz de schiste, et développer rapidement les énergies nouvelles, ils ne renoncent pas pour autant à l’énergie nucléaire. Le département américain de l’énergie (DOE) vient d’allouer une somme de 67 millions de dollars supplémentaires à la recherche sur l’énergie nucléaire. La semaine dernière, on apprenait également que l’Etat de l’Utah envisageait de faire construire sa première centrale nucléaire.

83 projets de recherche bénéficieront de cette enveloppe qui doit permettre d’aboutir à des ruptures technologiques dans le domaine de l’énergie nucléaire, perçue par l’administration Obama comme un moyen de renforcer la sécurité énergétique du pays et de réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Le secrétaire d’Etat américain à l’Energie Ernest Moniz a précisé que ses financements bénéficieront également à la formation de la prochaine génération des travailleurs du nucléaire  qui renforcera la position de leader mondial des Etats-Unis dans l’énergie nucléaire (La France est le pays qui produit le plus de son électricité à partir de l’atome, mais les USA comptent le plus de réacteurs en service sur leur territoire : 100).

En incluant cette nouvelle enveloppe, le département américain a désormais injecté 350 millions de dollars dans la recherche sur l’énergie nucléaire, fonds dont ont bénéficié 98 Universités américaines.

Des investissements, bien plus conséquents, se préparent également pour un projet industriel. L’entreprise spécialisée dans le nucléaire Westinghouse vient de signer un accord avec l’électricien Blue Castle portant sur la construction d’une centrale nucléaire de 1.500 MW dans le comté d’Emery.

La centrale devrait comporter deux réacteurs AP1000 à eau pressurisée, les mêmes qui sont utilisés dans deux chantiers d’extension de centrales nucléaires outre-Atlantique.

Selon les porteurs du projet, le chantier permettrait de créer quelques 2.500 emplois, alors que l’exploitation de la centrale, prévue sur 60 ans, emploierait directement et indirectement un millier de travailleurs. Mais la réalisation du projet est encore conditionnée à l’obtention de plusieurs autorisations administratives.

Rédigé par : arthur-leroy

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