Parc éolien offshore de Saint-Brieuc : Saint-Quay-Portrieux recommandé

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Afin d’assurer la maintenance de son futur parc éolien offshore en baie de Saint-Brieuc, le consortium Ailes marines, détenu à ...

Middelgruden Offshore Wind Farm in DenmarkAfin d’assurer la maintenance de son futur parc éolien offshore en baie de Saint-Brieuc, le consortium Ailes marines, détenu à 70% par l’espagnol Iberdrola et à 30% par le Français Eole Res, a décidé de soutenir la candidature du port de Saint-Quay-Portrieux. Il faudra cependant attendre le 26 septembre prochain et la décision du conseil général des Côtes d’Armor pour connaître officiellement le port choisi.

Lauréate de l’appel d’offres lancé par l’état en 2011 pour le développement, la construction et l’exploitation de ce projet de 100 éoliennes de 5 MW, la société Ailes marines avait au préalable présélectionné 3 ports sur les 17 du département. Une commission consultative composée d’élus, d’experts techniques et d’Ailes Marines a décidé de recommander finalement la ville de Saint-Quay-Portrieux, au détriment d’Erquy et de Saint-Cast.

Dans un communiqué de presse datant du 4 septembre dernier, le futur exploitant du site explique ce choix. « Deux principaux groupes de critères ont été déterminants pour le choix de la recommandation finale du port de Saint-Quay-Portrieux : les critères maritimes (la profondeur d’eau, la manœuvrabilité dans le port, les conditions de mer sur le trajet) et les critères réglementaires (la compatibilité réglementaire, la compatibilité environnementale) ». Saint-Quay-Portrieux a été préféré notamment pour l’accessibilité 24h/24 et 365 jours par an de son port ainsi que pour sa profondeur d’eau qui est d’au minimum 2,50 mètres.

Quelques 140 emplois directs devraient être crées grâce à ce futur parc éolien en mer d’une puissance totale de 500 MW. La société Ailes Marines estime qu’il faudra « 100 techniciens pour les opérations de maintenance, 20 marins chargés du transport du personnel de maintenance et du matériel, et 20 superviseurs pour le suivi de production » Parallèlement, 2000 emplois indirects devraient voir le jour, notamment au Havre et à Brest. Le consortium prévoit notamment la construction de trois navires de maintenance.

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L’exploitation de ce futur parc éolien devrait démarrer en 2018.

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