Le « repowering » consiste à moderniser une installation électrique pour augmenter son rendement. Cette technique est de plus en plus utilisée car elle est permet notamment de faire des économies par rapport au coût d’une nouvelle installation. Concrètement, on remplace d’anciennes éoliennes, par des nouvelles plus performantes, où on réutilise certains équipements d’une ancienne centrale thermique pour construire une nouvelle infrastructure, au même endroit, plus performante et moins polluante. Depuis juin dernier, un projet d’optimisation de parc éolien par « repowering » a débuté en Suisse. Juvent SA, la société du groupe BKW, est chargée de remplacer 4 des plus anciennes éoliennes du parc de Mont-Crosin, dans les hauteurs du Jura bernois. Ce projet de 17 millions de Francs suisse s’inscrit dans le cadre de la stratégie énergétique 2050 de la Confédération helvétique, qui promeut l’exploitation des énergies renouvelables.
[stextbox id= »info »]+40% de production[/stextbox]
Grâce au « repowering », et le remplacement de quatre de ses 16 éoliennes, le plus grand parc éolien de suisse va augmenter sa production de 40%, passant annuellement de 40 à 55 millions de kWh. Des turbines modernes de 2 MW de la société danoise Vestas vont remplacer les précédentes de 0,6MW, construites il y a 20 ans. Ces travaux permettront d’alimenter en électricité les 52,000 habitants du Jura bernois.
[stextbox id= »info »]Un impact environnemental identique[/stextbox]
Le paysage restera quant à lui quasi inchangé. Deux des nouvelles éoliennes vont s’élever à l’emplacement des anciennes. Les deux autres seront quant à elles légèrement décalées. Grâce à cette préservation du paysage en l’état, le projet de modernisation de du parc éolien par la société Juvent ne s’est pas heurtée à beaucoup d’opposition, le parc dans son ancienne version étant déjà bien accepté par la population.
[stextbox id= »info »]Les anciennes éoliennes réutilisées… (ou recyclées)[/stextbox]
Les quatre anciennes turbines du parc devraient être érigées ailleurs. Des exploitants européens et neo zelandais ont manifesté leur intérêt. Si finalement, elles ne trouvaient aucun acquéreur, ces dernières seront recyclées (béton, acier, ou ciment)
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