Dans son dernier baromètre trimestriel « éolien-photovoltaïque », le Commissariat Général au Développement Durable (CGDD) confirme l’atonie du marché des énergies intermittentes, l’éolien et le photovoltaïque. Une décroissance qui, d’après le Syndicat des énergies renouvelables (SER), mettrait « en péril les objectifs 2020 ainsi que de nombreux emplois ».
Les chiffres publiés par le CGDD viennent confirmer la mauvaise dynamique dans laquelle sont englués les marchés de l’éolien et du photovoltaïque : pour le premier, la capacité raccordée au premier semestre 2013 (200 MW) a subi un retrait de 26% par rapport à la même période en 2012 ; avec 207 MW d’installations raccordées, le second a quant à lui connu une chute de 73%.
A l’horizon 2020, la France a fixé un objectif de 19.000 MW d’installations d’éolien terrestre et 5.400 MW de solaire photovoltaïque. Or, les résultats communiqués par le CGDD ne laissent pas présager un avenir radieux, surtout pour l’éolien : à ce rythme, l’objectif de 19.000 MW raccordés ne serait atteint que d’ici 2037…
Le président du SER, Jean-Louis Bal, a estimé que ces chiffres « imposaient un plan de relance des énergies renouvelables » et venaient rappeler « l’importance de redynamiser, sans délai, ces secteurs ». En janvier, l’ex-ministre de l’Energie, Delphine Batho, avait lancé des mesures de relance, lesquelles ne devraient toutefois pas avoir d’impact avant 2014, d’après le gouvernement.
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