En 2012, les nouveaux raccordements de puissance électrique d’origine éolienne ont ralenti de 9%. Il en va de même pour l’énergie photovoltaïque qui ralentie de 39%.
Selon les statistiques du ministère de l’Écologie et de l’Énergie publiées vendredi 1er mars, les nouveaux raccordements de puissance électrique d’origine éolienne et photovoltaïque connaissent respectivement un ralentissement de 9% et 39%.
En 2011, 830 mégawatts (MW) de nouvelles éoliennes et 1759 mégawatts d’installations photovoltaïques avaient été raccordées au réseau électrique français, selon un tableau de bord du Commissariat général au développement durable. En 2012, les chiffres sont en baisse avec 753 mégawatts pour l’éolien et 1 079 mégawatts pour l’énergie photovoltaïque.
L’éolien a particulièrement chuté lors du premier semestre de l’an passé tandis que le solaire a dégringolé lors du second semestre. Pour le dernier trimestre de 2012, seuls 66 MW ont été raccordés au réseau électrique. Pour le cabinet Kurt Salmon, cette baisse serait liée au recul continu des tarifs d’achat pour le photovoltaïque. De nombreux projets avaient en effet jusqu’au 30 juin pour profiter d’anciens tarifs plus favorables.
Actuellement, le parc éolien français produit 3% de l’électricité, contre 2,4% en 2011. L’énergie éolienne a dépassé les 7 500 MW. Mais les objectifs établis lors du Grenelle de l’environnement, de 19 gigawatts (GW) d’ici à 2020, sont loin d’être réalisés. En suivant le rythme de 2012, il faudrait 15 ans à la France pour atteindre les 19 GW. Le photovoltaïque, lui, a franchi le cap des 4 GW. Et l’objectif du Grenelle est de 5,4 GW.
Plusieurs mesures ont d’ores et déjà été prises par le gouvernement, telles que l’assouplissement de la réglementation sur l’installation des éoliennes et la mise en place de tarifs bonifiés pour l’installation de panneaux solaires fabriqués dans les pays de l’Union Européenne.
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