La Commission de sûreté et de sécurité nucléaire de Corée du Sud a décidé d’arrêter deux de ses réacteurs nucléaires suite à la révélation d’une affaire de corruption. Des fonctionnaires auraient permis l’achat de pièces non certifiées, en falsifiant des certificats de conformité. Les autorités coréennes craignent une pénurie d’électricité cet été.
Mardi 28 mai, deux réacteurs nucléaires ont été arrêtés et la relance de deux autres réacteurs à l’arrêt pour maintenance a été repoussée, le temps de procéder aux vérifications nécessaires.
Les réacteurs arrêtés, un réacteur de la centrale de Gori et un réacteur de la centrale de Wolseong, comportent des pièces fournies avec des certificats de conformité falsifiés. Les fonctionnaires corrompus et les fournisseurs incriminés ont été condamnés à des peines de prison allant de 8 mois à 2 ans.
La Commission de sûreté et de sécurité nucléaire demande le remplacement des pièces non conformes avant la relance des réacteurs.
Alors que 10 des 23 réacteurs du pays sont désormais à l’arrêt (en plus des réacteurs stoppés mardi, d’autres sont à l’arrêt pour des opérations de maintenance), les autorités craignent une pénurie d’électricité lors des pics de consommation de l’été, saison à laquelle les systèmes de climatisation sont très sollicités en Corée du Sud.
Le nucléaire permet de produire 35% de l’électricité sud-coréenne. D’ici 2030, 16 nouveaux réacteurs doivent être mis en service dans ce pays pour répondre à la demande d’électricité.
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