Mercredi 29 janvier, Séoul a approuvé le projet de construction de deux réacteurs nucléaires. Ces deux nouvelles tranches doivent relancer la filière nucléaire sud-coréenne, alors que plusieurs centrales sont touchées par des arrêts de réacteurs depuis fin 2012, sur fond de scandale de corruption.
Ces deux futurs réacteurs, construits dans le cadre d’un investissement de 5,1 milliards d’euros, entreront en service en 2020. Ils auront une puissance unitaire de 1.400 MW.
La Corée du Sud possède la cinquième industrie nucléaire mondiale, mais la filière est mise à mal ces dernières années. Des acteurs de l’industrie nucléaire coréenne ont été mis en cause dans une affaire de corruption portant sur l’utilisation de faux certificats de sécurité. Ces faux certificats auraient permis de légitimer l’utilisation de pièces non conformes.
Par conséquent plusieurs réacteurs ont été momentanément arrêtés pour procéder à une inspection générale des composants, et le pays a dû faire face à un risque de pénurie d’électricité.
Séoul compte toutefois toujours sur le nucléaire pour son futur énergétique : la compagnie coréenne Kepco doit construire 16 réacteurs dans les années à venir. Une nouvelle centrale doit entrer en service en juillet.
La Corée du Sud souhaite que l’atome puisse produire 29% de l’électricité du pays d’ici à 2034. Pour y parvenir, le pays va doubler ses capacités de production nucléaire.