Un réacteur nucléaire en Tunisie pour 2020 - L'EnerGeek

Un réacteur nucléaire en Tunisie pour 2020

La Tunisie prévoit d’installer un réacteur nucléaire pour 2020, afin de répondre à ses besoins en électricité.

En effet, la Tunisie a besoin de 6.000 MW d’électricité par jour, mais n’en produit actuellement que la moitié : le pays souffre de nombreuses coupures d’électricité, et doit maîtriser sa consommation. Pour pouvoir pallier à ce manque, la construction d’un réacteur nucléaire est prévue.

Il devrait être implanté dans les zones côtières du littoral-est et de l’extrême nord. En plus de fournir les quantités d’eau nécessaires au refroidissement du réacteur, ces zones sont particulièrement sûres : elles sont stables géographiquement, et sans fissure.

Le projet, abandonné dans les années 1980, regagne aujourd’hui l’intérêt du gouvernement tunisien. Les communautés et organisations nationales concernées par l’énergie nucléaire ont déclaré qu’elles “ne se sont pas opposées aux recherches menées en Tunisie pour installer des réacteurs nucléaires dédiés à la production d’électricité”.

 

 

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • La Tunisie n’est pas prête d’avoir un réacteur nucléaire et surtout pas en 2020.

    Sachant qu’il faut 5 ans pour construire un réacteur, sauf pour un EPR qui demande beaucoup plus, il faudrait pour cela avoir un bon de commande signé depuis au moins 3 à 4 ans, durée des études préparatoires. On en reparlera en 2020.

    Par contre, c’est un pays où le solaire peut faire des merveilles. C’est de moins en moins cher. Et en plus du photovoltaïque, il y a le thermodynamique comme en Espagne ou à Ouarzazate au Maroc.

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  • La Tunisie est un petit pays pour lequel le nucléaire ne se justifie pas.

    A titre de référence, sachons que l’Allemagne produit presque deux fois plus d’électricité solaire que la totalité de la production d’électricité en Tunisie.

    C’est ici : http://energeia.voila.net/electri2/mediterranee.htm

    Avec tout le soleil dont dispose ce pays et ses voisins, l’électricité solaire est ce qu’il y a de mieux. D’autant plus que les coûts sont devenus très abordables, inférieurs à ceux du nucléaire et sans danger.

    Les touristes doivent cependant faire attention aux coups de soleil, c’est le seul risque de cette énergie.

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  • Attention à ne pas trop simplifier l’équation énergétique :
    – 3GW en besoin instantané c’est énorme ! Bon courage pour arriver à réaliser cette puissance avec le solaire même avec des centrales à concentration.
    – Aussi il ne faut pas croire que le besoin en énergie d’un pays est une courbe toute plate, en l’occurrence ici ce ne sera pas un plateau de 6GW à fournir; il faut constamment que l’outil de production en énergie s’adapte au besoin réseau (cf courbe de conso de RTE) et même si personne ne le dit, on est bien content que nos centrales nucléaires s’occupent de s’adapter à la demande.
    – Donc pourquoi pas un petit mix, centrale solaire à concentration (300MW au mieux) avec du petit nucléaire à 1GW*2 pour une puissance de base et l’adaptation au réseau.

    Voilou la fourniture en énergie n’est pas qu’une affaire de techno mais aussi de réseau 😉

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  • LE SAVIEZ-VOUS ??? NON, HELAS !!!
    la Tunisie A EU, EN 1960, son 1er réacteur atomique
    De quoi en être si-dé-ré !!! Par quoi ? Mais par la déclaration faite par Mohamed Ali Annabi, brillantissime scientifique, lequel, après l’obtention de 2 « bacs », (Math-élèm, et un autre, Philo), il avait été le premier tunisien à accéder à « Polytechnique », puis à l’Ecole des Mines….C’était dans les « années 30, SVP ! »
    Mr Annabi, alors Commissaire à l’énergie, informa les tunisiens, par le biais de « la Dépêche Tunisienne » (2/12/1959), qu’en Mars 1960, M.Francis Perrin, Commissaire, français, à l’Energie Atomique, viendra, en terre tunisienne, inauguré le 1er réacteur, atomique, TU-NI-SIEN, et, ainsi, la Tunisie sera le premier pays, au nord de l’Equateur à posséder un réacteur atomique….M. Annabi nous dit que M. Francis Perrin sera, ensuite, l’invité du Secrétaire d’Etat à l’Education Nationale, pour donner une série de conférences, et nous éclairera de ses conseils, dans le domaine de la recherche scientifique
    M. Annabi précise que d’autres réacteurs seront, ensuite, montés, pour la recherche, la médecine, l’industrie…….Pour rappel, M. Annabi fut l’élève de Langevin, Brilloin, Bauer, (profs au Collège de France) et de De Broglie (Institut Poincaré).
    Quant à l’équipe qui assiste « notre » Commissaire Général à l’Energie, elle est composée, en son brillantissime état-major, par =
    M. Mekki Zidi, polytechnicien, ingénieur des mines, qui effectua un stage d’un an à Saclay, dans le domaine des réacteurs /// MM. Béchir Turki, docteur es-sciences, et Hédi Dallagi, agrégé de physique /// Le Dr Boujnah, de l’Hôpital Sadiki, qui a fait un stage à l’Université américaine de Beyrouth /// Le Dr Ouahchi, en stage à Saclay, dans le service du Pr Coursager – tous 2 pour les applications du nucléaire à la médecine /// M. Sitbon, boursier de l’Agence Atomique Internationale……(CE QUI PRECEDE DATE DE 1959 , ET CELA SE PASSE DE COMMENTAIRES)
    M. Annabi précise que le réacteur « Pégase » contribuera à la fabrication d’isotopes à courte vie, en attendant de passer, au plus tôt, commande aux USA d’un réacteur plus conséquent pour produire des radio-isotopes.
    La dernière phase se fera en collaboration avec la France, s’agissant de l’installation d’un autre réacteur, en 1961, pour la production de chaleur industrielle dans le sud-tunisien = concentrations des eaux des salins, à Zarzis….etc, etc ………
    HAMADI KHAMMAR

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