L’énergie mondiale est « aussi sale » qu’en 1990

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Selon un rapport de l’agence internationale de l’énergie, publié le 17 avril, l’énergie mondiale n’est pas plus propre qu’en 1990, ...

Selon un rapport de l’agence internationale de l’énergie, publié le 17 avril, l’énergie mondiale n’est pas plus propre qu’en 1990, malgré l’essor des énergies renouvelables. L’émission moyenne de CO2 par unité d’énergie produite est toujours aussi élevée qu’il y a vingt ans.

L’agence internationale de l’énergie (AIE) révèle que la consommation énergétique mondiale est en nette progression mais aussi que la quantité de CO2 reste inchangée par rapport à 1990. « L’unité moyenne d’énergie produite aujourd’hui est en gros aussi sale qu’il y a 20 ans, » constate la directrice de l’AIE, Maria van der Hoeven.

Malgré le boom des énergies renouvelables, le dioxyde de carbone émis pour chaque unité énergétique n’a baissé que de 1% en moyenne depuis 23 ans. Ce chiffre s’explique par l’essor continu du charbon.

[stextbox id= »info »]Domination des combustibles fossiles[/stextbox]

« La quête d’un système énergétique mondial propre est tombé en panne », prévient-elle . Entre 1971 et 1990, l’indice de l’intensité carbone du secteur de l’énergie avait reculé de 6%, selon les chiffres de l’agence internationale. Mais depuis, il stagne, malgré les engagements politiques sur le plan international.

Les combustibles fossiles dominent toujours le marché, notamment le charbon. Selon l’agence, la production de charbon a augmenté de 45% entre 2000 et 2010, contre 25% pour les énergies non-fossiles. La Chine et l’Inde sont les principaux utilisateurs de charbon, mais actuellement l’Europe peine aussi à réduire sa consommation.

En décembre 2012, l’AIE avait indiqué, dans un rapport, que le charbon deviendrait la première source d’énergie mondiale, devant le pétrole, d’ici dix ans.

Pour éviter que le réchauffement planétaire ne dépasse les deux degrés à la fin du siècle, il faudrait que l’indice de l’agence international baisse de 5,7% d’ici 2020 et de 64% d’ici 2050. Pour l’AIE, la lenteur des progrès est alarmante, « le monde n’est pas sur la trajectoire pour atteindre en 2020 l’étape intermédiaire de ce scénario. »

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