La Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie a signé jeudi 28 février deux permis de recherche de géothermie haute température dans l’ouest des Pyrénées et dans le Massif central.
Delphine Batho souhaite relancer en France le développement de la géothermie, qui ne représentait que 0,1% de la production d’électricité d’origine renouvelable en 2008.
Pour cela, la Ministre a signé deux permis de prospection pour des sites de géothermie à haute température, c’est-à-dire au-delà de 150°C. Le premier permis, dit de « Chaudes Aigues-Coren », se situe dans les départements du Cantal et de la Lozère. Il est accordé à la société Electerre de France SAS.
Le second, dit de « Pau-Tarbes », est situé dans les Pyrénées atlantiques et les Hautes-Pyrénées. Le permis a été délivré à la société Fonroche Géothermie SAS.
La géothermie, simple et écologique
Le principe de la géothermie haute température est de prélever des eaux naturellement chauffées à grande profondeur, d’en extraire la chaleur afin de produire de l’électricité ou du chauffage.
Dans un communiqué, le Ministère rappelle qu’il s’agit d’utiliser uniquement des eaux déjà présentes « soit directement dans une nappe, soit au travers de réseaux de failles où elles circulent naturellement. » Et sans jamais créer de nouvelles fractures via la technique de fracturation hydraulique, interdite pour les gaz de schistes.
« La géothermie permet de produire de l’énergie à partir de ressources renouvelables et sans aucune émission. C’est une filière qui doit être encouragée et soutenue » affirme la Ministre Delphine Batho.
18 autres demandes de permis de recherche sont actuellement examinées par le Ministère de l’Écologie.
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