Mercredi 27 février, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) a déclaré avoir réussi à assainir et démanteler son site de Grenoble.
En conférence de presse, le responsable des programmes de démantèlement au CEA, Philippe Guiberteau, s’est réjoui de la clôture de la « première grande opération industrielle d’assainissement et de démantèlement pour un site entier »
Le site de Grenoble, crée en 1956 sous le nom de Centre d’études nucléaires de Grenoble (CENG) abritait trois réacteurs expérimentaux (Mélusine, Siloë, Siloëtte), respectivement arrêtés en 1988, 1997 et 2002, mais aussi un laboratoire de matériaux nucléaires ainsi qu’une station de traitement des déchets radioactifs.
Le programme de démantèlement et d’assainissement du site, lancé en 2002 avec le projet « Passage » avait pour objectif de réutiliser les terrains et certains bâtiments. En effet, à la fin des années 1990, le CEA avait décidé de réorienter les recherches du site de Grenoble autour des nanotechnologies, de la santé et des énergies renouvelables.
D’un coût d’environ 300 millions d’euros, les dernières opérations d’assainissement prendront fin mi-2013, avec deux ans d’avance sur l’objectif initial. Enfin, le déclassement final des installations nucléaires de Grenoble, nécessitant des démarches administratives, devrait s’achever en 2014.