Le centre de traitement des blessés radiocontaminés de Brest

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Écrit par :

Jacques Mirat

Temps de lecture: 2 minutes

Le centre de traitement des blessés radiocontaminés (CTBRC) de Brest a été inauguré la semaine dernière par Jean-Marc Debonne, directeur ...

bombe_nucleaire credit photo Pierre J.Le centre de traitement des blessés radiocontaminés (CTBRC) de Brest a été inauguré la semaine dernière par Jean-Marc Debonne, directeur central du service de santé des armées. L’occasion de revenir sur ce service médical particulier.

Entre 2007 et 2009, Jean-Marc Debonne avait été le directeur de l’hôpital d’instruction des armées Clermont-Tonnerre, à Brest, où a été installé le centre de traitement des blessés radiocontaminés (CTBRC). Il a donc retrouvé son ancien lieu de travail pour y inaugurer le CTBRC.

[stextbox id= »info »]Qu’est-ce que le CTBRC ?[/stextbox]

Le CTBRC est un centre de soins médicaux destiné à accueillir et prendre en charge d’éventuelles victimes de radiocontamination, de pollution ou d’un attentat à l’arme chimique. Le CTBRC est censé pour voir prendre en charge ces blessés en moins d’une demi heure.

Cet hôpital de campagne est opérationnel depuis le mois de juillet 2012, où il devait servir dans le cadre des Jeux Olympiques de Londres et des fêtes maritimes

Constitué d’un bloc opératoire, d’un centre de radiologie et d’un service de traitement des brûlés, le CTBRC est adossé à un module de décontamination pré-hospitalier (MDPH).

Le CTBRC de Brest a été déplacé à proximité des sous- marins nucléaires, sur l’Ile Longue.

[stextbox id= »info »]Un centre préventif[/stextbox]

Si le CTBRC est équipé afin d’être opérationnel, il s’agit surtout d’un centre de prévention dont on espère ne jamais avoir à se servir, comme le précise Isabelle Drouillard pharmacien en chef, qui explique que «nous n’avons pas eu d’accident à prendre en charge au cours des dix dernières années».

En cas de danger chimique ou nucléaire, le module de décontamination est également opérationnel, mais il s’agit toujours d’appréhender des situation qui ne se sont pas encore déroulées, d’où les besoins de mettre en place des exercice, comme en octobre 2012, à Brennilis.

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«L’urgence chirurgicale passe en premier s’il y a radiocontamination. En revanche, la décontamination est préalable à tout soin si le risque est chimique», a précisé Isabelle Drouillar.

Actuellement, concernant le traitement des blessés radiocontaminés, l’HIA de Brest est le seul centre opérationnel du Finistère. Au niveau d grand Ouest, ce sont les CHU de Rennes et de Rouen qui sont les centres de référence.

 

 

 

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