L’ANCRE (Alliance nationale de coordination de la recherche pour l’énergie), composée du CEA, de l’IFPEN, de l’INRA et de l’Irstea, vient de publier une étude stratégique sur le potentiel de développement, en France, des filières de production d’énergie à partir de la biomasse. Grâce à des premiers résultats encourageants, cette énergie renouvelable s’impose comme une solution incontournable pour le mix énergétique post transition énergétique.
A l’heure actuelle, la Loi sur la Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV), le Plan National de la Forêt et du Bois, et la Stratégie Nationale pour la Bioéconomie visent à promouvoir la valorisation du potentiel de la biomasse. Parallèlement, le Plan Energie Méthanisation Azote prévoit de disposer de 1.500 méthaniseurs à la ferme d’ici 2020, transformant du même coup la biomasse en une prometteuse source d’énergie renouvelable.
Pour optimiser le développement des filières de production d’énergie à partir de biomasse, des équipes du Commissariat aux Energies Alternatives (CEA), de l’Institut Français du Pétrole et des Energies Nouvelles, de l’Institut National de Recherches Agronomiques et de l’Institut national de Recherche en Sciences et Technologies pour l’Environnement et l’Agriculture, ont cherché à lever les freins perçus par les professionnels du secteur au développement de cette ressource.
Les conclusions de ces travaux montrent que « les modèles de développement les plus pertinents dépendent fortement des caractéristiques de chaque territoire (nature et répartition spatiale des biomasses mobilisables) ». Par ailleurs, leurs auteurs insistent « sur l’importance de la stabilisation de l’environnement économique et réglementaire des entreprises ».