Reuters a révélé, ce lundi 24 janvier 2022, que l’alliance Renault-Nissan-Mitubishi devait annoncer ce jeudi un plan de développement de la mobilité électrique, doté de 20 milliards d’euros d’investissements sur 5 ans.
L’alliance Renault-Nissan revient sur le devant de la scène pour un plan électrique
Peu active, notamment médiatiquement, depuis l’affaire Carlos Ghosn en 2018, l’alliance Renault-Nissan (rejointe en 2016 par Mitsubishi) devrait revenir sur le devant de la scène en dévoilant, ce jeudi 27 janvier, un vaste plan d’investissement dans la mobilité électrique, selon une indiscrétion de l’agence Reuters, ce 24 janvier 2022.
Ce plan, baptisé Alliance to 2030, comprendrait un investissement total de 20 milliards d’euros sur 5 ans, qui s’joutera aux sommes déjà annoncées séparément par Nissan et Renault, notamment le plan de 10 milliards d’euros dévoilé par le constructeur français en juin 2021.
A cette date, Renault avait également précisé son intention d’atteindre les 90 % de ventes électriques en 2030 ; mi-janvier 2022, le constructeur a relevé cet objectif à 100 %, s’alignant sur les objectifs de l’Union Européenne en la matière.
Alliance to 2030 devrait permettre à Renault et Nissan de lancer 30 nouveaux modèles électriques d’ici à cette date, développés sur cinq plateformes communes, permettant de couvrir 90 % des modèles électriques produits par l’alliance.
Cinq plateformes communes, pour produire 90 % des modèles électriques de l’alliance, et une standardisation des batteries
Dans le détail, la première de ces plateformes serait la CMF-EV, mise au point par Renault, qui sert de base à la nouvelle Mégane E-Tech, ainsi qu’au SUV électrique de Nissan, l’Ariya, dont la sortie a été décalée à cause de la crise des semi-conducteurs.
La seconde plateforme reprendrait celle développé conjointement par Nissan et son partenaire Dongfeng, destinée aux voitures entrée de gammes des constructeurs, notamment pour Dacia. La troisième serait une révision de la CMF-B de la Renault Clio hybride, pour les modèles compacts électriques des deux groupes.
La quatrième plateforme serait destinés aux utilitaires électriques, et reste à développer. La dernière concerne moins l’Europe, et permettra de fabriquer des kei-cars, ces mini-voitures populaires au Japon, un marché crucial pour Nissan et Mitsubishi.
Ce plan de développement permettra ainsi aux partenaires de faire baisser les coûts de cette révolution électrique par des économies d’échelle, et en se partageant les technologies et les plateformes. L’alliance devrait également travailler à une standardisation des technologies de batteries utilisées par l’ensemble des véhicules des groupes.
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