T. Caminel : « Le nucléaire est indispensable dans le “monde d’après” »

Thierry Caminel : « Le nucléaire est indispensable dans le “monde d’après” »

entretien Thierry Caminel

Quelle place le nucléaire doit-il avoir dans les prochaines années ? Pour Thierry Caminel, le nucléaire permet déjà de produire une électricité décarbonée et permettra demain de limiter les conséquences de possibles dépressions économiques. Entretien.

La France apparaît dans le top 10 du classement réalisé par le World Economic Forum des pays les plus avancés en matière de transition énergétique (critères de sécurité énergétique, de composition du mix et de durabilité environnementale). Quels sont les atouts de son modèle énergétique ? 

Thierry Caminel – Le terme de transition énergétique est un peu galvaudé et varie en fonction de ce qu’on entend par là. Ce qui est sûr, c’est que le nucléaire est bon sur les critères de sécurité énergétique et d’émissions de gaz à effet de serre, et peut l’être concernant la durabilité. La France a l’électricité la plus décarbonée au monde, avec les Suédois, les Norvégiens et quelques autres. Pour nous, la transition de l’électricité vers un monde décarboné, c’est fait : notre électricité est déjà non carbonée. C’est la raison pour laquelle fermer les centrales pour développer l’éolien ou le photovoltaïque est une erreur. Le principal effet est de réduire le facteur de charge des centrales nucléaires, ce qui ne présente que des inconvénients. 

La crise du Covid-19 a relancé le débat autour de la souveraineté énergétique des pays en temps de crise. Quel bilan tirer du cas français ?  

Thierry Caminel – Il y a souveraineté relative pour l’électricité grâce au nucléaire. Mais elle est remise en cause avec les énergies renouvelables électriques – dont les capteurs sont essentiellement fabriqués en Chine – et l’augmentation des importations de gaz. Il n’y a aucune souveraineté vis-à-vis des pays pétroliers, et c’est un vrai problème, car le pic de production mondiale est peut-être passé. Nous sommes résilients en matière d’électricité, car nous ne sommes pas dépendants des importations de gaz russe ou américain (même si la France est le premier importateur de celui-ci). Si la Russie menaçait de fermer ses gazoducs, certains pays seraient beaucoup plus embêtés que nous. 

Pour augmenter notre résilience, la clé – outre la diminution de nos consommations – va être d’augmenter la part de l’électricité, puisque l’essentiel de nos importations énergétiques est composé de pétrole et de gaz. Il faut diminuer leur part, donc augmenter celle de l’électricité et pour cela, il n’y a pas d’autre option que le nucléaire. 

Certaines voix plaident pourtant pour un « monde d’après » sans atome. Le nucléaire, c’est fini ?

Thierry Caminel – Un pic de production de pétrole mondial “tout liquide” a été atteint en novembre 2018,  et nous n’arriverons probablement plus jamais au même niveau. L’AIE estime ce recul de l’offre pétrolière conventionnel à environ moins 3 à 4 % par an. Or il n’y a pas de “découplage” entre consommation énergétique et activité économique mesurée par le PIB. Toute baisse significative de la consommation énergétique, choisie ou subie, entraînera des récessions. C’est en particulier vrai pour l’Europe, dont les réserves d’énergies fossiles décroissent, de même que les capacités de sécuriser ses approvisionnements. La baisse de la production de pétrole, conjuguée au non-découplage, donnera donc lieu à des crises économiques majeures, d’autant plus fortes que la décroissance énergétique sera importante.  Or, le nucléaire peut limiter cette décroissance énergétique forcée, et donc les conséquences des dépressions économiques à venir. En ce sens, je fais mienne la phrase de Jean-Marc Jancovici selon qui “dans un monde où les ressources vont se contracter, le nucléaire est un amortisseur de la contraction”.

Par ailleurs, et c’est lié, la Russie, la Chine, l’Inde et les États-Unis développent activement de nouvelles technologies de réacteurs nucléaires. En particulier, d’ici 10 ans, ces pays auront des prototypes de surgénérateurs, voire des produits industriels, leur permettant de produire des quantités significatives d’énergie avec peu de contraintes physiques. Pour la France, c’est un choix à faire. Tous les scénarios avec 100 % d’énergie renouvelable sont récessifs, c’est-à-dire qu’ils nécessitent une baisse de 2 à 3 % du PIB par an. Sommes-nous partants pour une telle récession ?

Malgré la baisse des émissions de CO2 au plus fort de la pandémie, le défi de la neutralité carbone reste entier. Sur quel mix énergétique s’appuyer pour le relever ?

Thierry Caminel – Aujourd’hui, le mix énergétique de la France est composé à 75 % de pétrole et de gaz, qui émettent la majorité des émissions de CO2. Le gaz (biogaz excepté) a un très un gros impact climatique si l’on prend en compte les fuites de méthanes. L’urgence est de réduire aussi vite que possible la part fossile, notamment dans le bâtiment, en s’attaquant au chauffage et en bannissant le fioul dans les maisons au profit des pompes à chaleur. Augmentons la part des trains, réduisons les avions, allons vers de petites voitures électriques, électrifions les lignes de trains fonctionnant encore au fioul… Il y a de nombreuses choses à faire, et on le sait.

Faut-il pour cela créer de nouvelles centrales nucléaires ? 

Thierry Caminel – La réponse est oui. Les modalités opérationnelles reposent sur un débat essentiellement technique, est-ce qu’on prolonge la durée de vie des centrales existantes, est-ce qu’on fait produire des EPR et on passe ensuite à des technologies plus modernes ? C’est un sujet technique pour lequel je n’ai pas vraiment d’avis. Mais relancer une filière française de réacteurs est une évidence. L’arrêt du projet de prototype de réacteur nucléaire français de quatrième génération Astrid est une aberration. Nos petits-enfants nous détesteront pour cette décision qui pourra conduire dans 50 ans à ce qu’ils ne disposent plus suffisamment d’énergie. 

Les déchets nucléaires ne constituent-ils pas une limite à considérer ? 

Thierry Caminel – Présenter la sortie du nucléaire comme une solution pour régler la question des déchets est un mensonge.  Les déchets sont là à partir du moment où on rentre dans le nucléaire, et on ne s’en libère pas en sortant de cette énergie. Que l’on ferme ou pas des centrales nucléaires, il y a aura toujours des déchets à gérer. Et de fait, tous les pays qui ont eu du nucléaire ont des déchets sur les bras, et tous, à ma connaissance, ont fait le choix du stockage géologique profond, qui semble faire consensus.  La seule chose qui change, c’est la quantité de déchets à entreposer, donc la longueur et le nombre des galeries souterraines. C’est un paramètre assez secondaire. On a donc une solution pour résoudre  ce « problème », qui se pose de toute façon qu’on sorte ou pas du nucléaire.

En outre, on connaît des solutions techniques pour réduire la radioactivité des déchets. On peut en effet, dans certains types de réacteurs, transmuter les éléments les plus radioactifs en éléments qui le sont beaucoup moins.  Ça serait un bon projet pour l’Europe, où 14 pays ont des déchets.

En tant qu’ancien militant « Verts », vous soutenez donc qu’on peut être écologiste et pronucléaire ? 

Thierry Caminel – Oui. Patrick Moore, le cofondateur de Greenpeace, disait même « J’ai quitté Greenpeace pour revenir à l’écologie ». Sur mon blog, vous trouverez une liste d’autres écologistes pronucléaires connus. En ce qui me concerne, trois facteurs majeurs m’ont amené à la conviction que le nucléaire était nécessaire. Le changement climatique d’une part, qui fera des milliards  de victimes à travers le monde, voire rendre la planète pratiquement inhabitable pour des humains si le climat s’emballe du fait des rétroactions. Le second élément, c’est la prise en compte du pic de production de pétrole, et les ressources de manière générale. Et le troisième élément a été l’étude du découplage, ou plutôt du non-découplage, entre énergie et activité économique. Quand on observe la courbe qui relie le PIB et la consommation énergétique au niveau mondial, on constate que c’est une droite.  En d’autres termes, le taux d’amélioration de l’efficacité énergétique de l’économie mondiale est constant, environ 0.7% par an seulement. C’est très perturbant au premier abord, car on pourrait croire que le  progrès technique est exponentiel et devrait conduire à une amélioration de l’efficacité énergétique.  Or ce n’est pas le cas. Cela remet totalement en question les discours sur la “croissance verte”. En conséquence, toute réduction significative de la consommation énergétique est récessive.

Si on prend le scénario négaWatt par exemple, qui requiert une division par 3 de la consommation d’énergie primaire en pendant 20 ans, soit dans les 4 % par an, on a une récession d’environ  2 % par an. Qui en veut ? Personne. Et en particulier pas les partis écologiques, qui sont dans un imaginaire d’un progrès social se mesurant en termes de pouvoir d’achat, de condition des retraites, de lits dans les hôpitaux, etc. Autant de critères qui sont corrélés au PIB. On se ment en refusant d’admettre que c’est récessif : on parle de décroissance, de post-croissance, de nouveaux indicateurs de richesse… On crée de nouveaux concepts pour gommer la réalité. Nous n’avons jamais appris à concevoir une récession heureuse, sans trop de casse sociale. 

Vous évoquez un possible effondrement de nos sociétés. En raison des risques d’accidents graves qu’il peut présenter, le nucléaire n’est-il pas un facteur possible d’effondrement  justement ?

Thierry Caminel – Je pense exactement le contraire. Le nucléaire limitera les conséquences d’un effondrement, car d’une part, il permet de limiter les risques d’emballement du climat, et d’autre part de  limiter le taux de descente énergétique. À cause du pétrole, nous aurons de toute façon, qu’on veuille faire baisser les émissions de CO2 ou pas, une forte descente énergétique. Si, en plus de ça, nous nous privons du nucléaire, nous n’aurons aucun amortisseur, donc nous nous infligeons en quelque sorte une double peine. La descente énergétique sera plus forte, et il en sera de même des récessions et leurs conséquences. Le nucléaire dans ce contexte pourra limiter la casse, car les pays qui l’auront s’assureront un socle énergétique souverain, et décarboné. 

Par ailleurs, il ne faut pas surestimer l’impact d’un accident nucléaire, notamment du fait que l’homme vit depuis toujours avec la radioactivité naturelle. Tchernobyl, par exemple, a fait, d’après les écologistes ayant produit le rapport TORCH, quelques dizaines de milliers de victimes, essentiellement sous la forme de cancers radio-induits. En regard du nombre de cancers sur la même période, c’est une cause peu importante, non mesurable statistiquement.  Si l’on prend l’exemple le plus récent, Fukushima a fait zéro victime à cause de la radioactivité. À titre de comparaison, le charbon fait au moins 200.000 victimes par an, du fait des accidents et des microparticules.

On en revient toujours à un manque de connaissance des mécanismes physiques et des ordres de grandeur, et à la difficulté des humains d’évaluer et de hiérarchiser les risques. J’essaye depuis plusieurs années de comprendre les biais cognitifs, qui sont issus de millions d’années d’évolution, mais qui ne sont plus adaptés aux risques actuels comme le réchauffement  climatique. C’est à mon sens un facteur bloquant majeur concernant l’enjeu de décarbonation auquel nous sommes confrontés.

Rédigé par : Thierry Caminel

Thierry Caminel
Thierry Caminel est ingénieur numérique, et travaille notamment sur les techniques du “Big Data” et de l’Intelligence Artificielle. Il s’intéresse par ailleurs au pic pétrolier et aux liens entre énergie, activité économique et progrès technique. Il est coauteur de “Produire plus, polluer moins : l’impossible découplage ?” (Les petits matins, 2014), de “Économie de l’après-croissance” (sous la direction Agnès Sinaï, Presse de Sciences Po, 2015), et de “Mieux vivre à Toulouse après le pic de pétrole”.
mar 11 Oct 2022
C’est un revirement inattendu pour la célèbre activiste écologique désormais âgée de 19 ans. Dans une interview, Greta Thunberg s’est déclarée favorable au nucléaire pour lutter contre le réchauffement climatique.   Interrogée par la télévision allemande sur le choix de…
Depuis ce lundi 8 janvier, une vague de froid s'est abattue sur la France. Devons-nous nous attendre à des coupures d'électricité en cas de pics de consommation ? Pas d'après le gestionnaire de réseau électrique RTE ni la ministre de…
Quelques jours après le dévoilement du contenu définitif de la future réglementation environnementale 2020 (RE2020), une étude réalisée par l’ADEME et RTE confirme la pertinence des choix gouvernementaux dans le bâtiment.  Au terme de deux années de recherche commune, l’agence…
mar 7 Fév 2023
Le relèvement du plafond de l'Arenh décidée par le gouvernement n'était "pas excessif compte tenu du contexte exceptionnel » a décidé le Conseil d’Etat dans un arrêt rendu public vendredi 3 février.   «  Saisi par EDF et des organisations de…

COMMENTAIRES

  • Vue totalement étriquée est inobjective sous bien des aspects, par exemple :
    Pour les capteurs d’énergies renouvelables, l’auteur souligne le fait qu’ils soient fabriqués en Chine, mais comme son stylo, son réfrigérateur, et tout autre objet manufacturé. Et comme pour ces derniers, rien ne s’oppose à ce qu’ils soient fabriqué en France, et ils le sont d’ailleurs de plus en plus, après la leçon du Covid-19
    A l’opposé, pour le nucléaire, c’est le carburant qui est importé à 100% de l’étranger, Kazakhstan, Australie, et Canada. Le nucléaire a toujours été sur ce plan comme sur bien d’autre le berceau des pires mensonges. Il devait nous apporter l’indépendance énergétique face à notre dépendance au pétrole, et l’on nous parlait alors des mines d’uranium de France. Ce n’était que le premier gros mensonge concernant le chapitre de l’indépendance énergétique car les mines françaises n’ont jamais suffit à alimenter nos réacteurs, même les premiers. Nous nous sommes tourné alors vers l’Afrique notamment au Niger où nous maintenions une importante force armée pour sécuriser nos approvisionnements (dépense jamais incorporée dans le cout du nucléaire, un petit mensonge supplémentaire sur le coût de la solution nucléaire) et finalement le prétexte de l’indépendance énergétique n’étant plus à l’ordre du jour on a fermé la dernière mine française il y a 20 ans aujourd’hui.
    Sur ce seul chapitre je peux donc résumer en deux mots :
    L’indépendance énergétique nous ne pourrons l’avoir qu’avec les ENR et surtout pas avec le nucléaire.
    Serge Rochain

    Répondre
  • Au 1er janvier prochain on devra faire des bâtiments notamment à énergie positive en neuf comme en rénovation (çà concerne aussi l’eau, les déchets, la production alimentaire etc). C’est un tournant très riche en solutions et impacts que n’a sûrement pas approfondi Thierry Caminel qui n’est malheureusement pas énergéticien et prend des positions sur des sujets qu’il ne connaît pas assez.

    Au Royaume-Uni plusieurs études démontrent qu’un bâtiment reçoit à l’année plus de 3 fois l’énergie qu’il consomme.

    Stocker l’énergie locale (dont chaleur) on le fait de mieux en mieux de manière compétitive et efficiente et cette tendance ne fera que s’accroître.

    Les capitaux dans l’immobilier on n’en manque pas, les français sont de plus très friands d’immobilier dans leur investissements y compris en assurance vie. Leur faire comprendre que leur immeuble va être en plus être notamment producteur notamment d’énergie ne devrait sûrement pas les démotiver, bien au contraire.

    Les coefficients de performances du solaire thermique et hybride sont plus que largement supérieurs (jusqu’à + de 26 fois) aux pompes à chaleur qui peuvent être mieux utilisées qu’à titre essentiellement individuel comme sur l’ancien modèle des convecteurs et chauffes-eau “grilles-pain” qui ont conduit à une gabegie énergétique et sociale considérable dont on va mettre des décennies à se remettre.

    Les réseaux de chaleur sont plus que durables (beaucoup ont plus d’1 siècle) et au Nord de l’Europe produisent à moins de 30 euros le MWh. Coupler du solaire thermique avec stockage inter-saisonnier à un réseau de chaleur c’est très efficace et relève le coefficient de performance de manière très supérieure à une pompe à chaleur par exemple, malgré leur intérêt surtout si elles sont employées comme il le faut et pas en complément des failles du nucléaire, typiquement centralisé.

    De la chaleur on a a déjà plus que largement dans les gaspillages en Europe au point de pouvoir chauffer tous les bâtiments. Mais en plus avec le réchauffement on croule et on cuit sous les calories chaque été et le stockage inter-saisonnier çà se fait depuis de nombreuses années avec succès et efficacité énergétique.

    Ca n’a donc rien de pertinent face à ce déséquilibre d’opter pour des centrales nucléaires non compétitives qui réchauffent entre autres les fleuves et zones côtières au point de devoir être de plus en plus souvent arrêtées l’été.

    Les micro-réseaux apportent plus de sécurité énergétique.

    etc

    Il n’y a donc pas d’intérêt de développer des centrales nucléaires non rentables et de plus indéfendables face entre autres aux missiles hypersoniques, à des cyber attaques poussées etc et une énergie uniquement “centralisée” en France quand on peut faire bien mieux au plan décentralisé en réduisant les coûts et contraintes du réseau.

    Au passage une équipe suédoise a trouvé des applications rentables pour les multiples tours de refroidissement des centrales

    https://www.pv-magazine.com/2020/06/18/deploying-rotating-pv-arrays-on-cooling-towers/

    .

    Répondre
  • Plus globalement le nucléaire n’est en rien indispensable

    Il y a beaucoup de sources d’énergies renouvelables encore inexploitées en France (outre 7 régimes de vents en majorité complémentaires non encore connectés comme il se doit en Europe y compris solaire, voire les études et potentiels sur ces sujets, dont notamment la complémentarité Groenland/Europe de l’Ouest France, on modélise de mieux en mieux. Il n’y a que 14 jours en moyenne sans vent depuis plus de 30 ans en Allemagne et Météo France à toujours confirmé qu’il y a toujours du vent quelque part en France. En terme de stockages il y a des excédents en Norvège, Ecosse, Espagne, Italie, Suisse etc rien qu’en Step pour ne citer rapidement qu’elles.

    Parmi de nombreux exemples :

    (à titre indicatif, consommation électrique en France environ 450 TWh et efficacité énergétique en retard comparée à l’Allemagne, le Danemark etc donc potentiel de progrès non négligeable)

    Power to heat :

    – Gisement de chaleur fatale industrielle actuellement disponible à plus de 100°C, dont 2,27 TWhth/an récupérable à haute température (entre 200 et 350°C) pour produire de la vapeur

    51 TWhth/an

    – Gazéification hydrothermale (égoûts/canalisations) rendement de 60 à + de 70% selon catalyseurs etc avec récupération phosphore, phosphate etc importés donc coûteux :

    138 TWh : potentiel par an à moins de 50 euros le MWh soit plus d’1/3 des importations de gaz en plus d’une eau bien plus propre que celle actuellement rejetée dans les rivières et sans les déchets parfois à risques épandus ou mis en décharges.

    – Réseaux de chaleur 4 et 5e Génération : on n’a que 5% de bâtiments connectés aux réseaux de chaleur, on pourrait passer assez rapidement à plus de 50% des bâtiments avec une part de solaire haute et moyenne température (CSP, tubes, plan etc) qui peut être supérieure à 50% avec toutes les formes de stockage disponibles (forages, réservoirs, aquifères etc)

    La production totale de chaleur livrée par les 781 réseaux de chaleur en France a atteint 25,4 TWh en 2018 soit seulement environ 3,3% de la consommation française de chaleur

    254 TWh serait l’énergie produite en passant à 50% de bâtiments connectés, soit pourtant moins que bien d’autres pays (Scandinavie etc). Les Cop (coef. de performance) sont en moyenne de 4 à 7 et vont encore bien au delà avec le solaire thermique qui à lui seul peut avoir des Cop de 80. Donc bien mieux que le système de pompes à chaleur (Cop de moins de 3 en moyenne dans les tests réalisés en pratique) ou les convecteurs grilles-pain (pilotables ou pas) et sans surchauffer les rues l’été lors de la climatisation. Le tarif des réseaux de chaleur est au plus bas entre 20 et 30 euros le MWh au Nord de l’Europe. En France on est au dessus mais on a d’importantes marges de baisses avec une politique et programmation adéquate alors qu’actuellement c’est un peu l’anarchie avec des communes qui ne connaissent pas bien ces technologies ni les aides européennes etc. De plus beaucoup d’immeubles en France comme en Europe ont un chauffage central approprié et sinon les transformer n’est pas un problème majeur ni très coûteux et la durabilité est très supérieure aux pompes à chaleur, qui de plus sont majoritairement importées et encore très émissives.

    – Pyrogazéification :

    180 TWh/an : production de méthane à partir de matières organiques, bois sans valeur ou à risques d’incendie l’été, ou déchets conditionnés, soit 40% de la production électrique.

    – Power to gas :

    140 TWh production de méthane par électrolyse de l’eau, soit 30% de la production

    – Biogaz

    140 TWh et environ 40% de potentiel en plus (196 TWh) avec l’électro-méthanogénèse (conversion du C02 autrement perdu de la filière biogaz en méthane)

    – immeubles à énergie positive (obligatoires en neuf et rénovation dès le 1er janvier 2021). C’est l’une des meilleures approches de l’énergie décentralisée et locale. Ils permettent entre autres des charges durablement ridiculement faibles pour des personnes cherchant à se loger dans des villes plutôt que de migrer à des heures de leur travail etc avec les phénomènes d’embouteillages, pollution et contraintes coûteux et de gilets jaunes que l’on a pu constater.

    On peut encore continuer la liste avec toute une série de technologies individuelles, locales, régionales etc. qui s’appliquent à l’énergie, aux bâtiments, transports, mobilité etc.

    On a bien plus de potentiels renouvelables que le Danemark ou l’Allemagne (France 2e régime de vents, solaire, biogaz, biomasse, géothermie etc) et pourtant avec essentiellement l’éolien le Danemark entre autres progresse plus vite que nous en baisse d’émissions.

    C’est tout l’intérêt des renouvelables d’avoir une approche à la fois globale via les réseaux européens Entso-e (électricité), Entso-g (gaz et à terme syngaz, hydrogène, biométhane etc), Euroheat (chaleur et froid), Respond (gestion optimale offre demande du réseau) etc et non seulement français puisque l’on a toujours échangé avec nos voisins pour des questions de meilleure efficacité et coûts plus réduits et on achète aux prix de marché européens les plus bas. Les technologies renouvelables et leurs approches sont multiples (plus d’une centaine) donc il faut bien appréhender l’ensemble du sujet et potentiels.

    L’histoire du panneau PV de l’éolienne et du vent qui ne souffle pas c’est largement dépassé face aux outils de modélisation et calculs actuels notamment des opérateurs. Une transition c’est long mais ce ne sont pas ni la variabilité de l’éolien ni l’intermittence de solaire qui représentent l’obstacle absolu ou préludent à une explosion des prix. D’importantes baisse des prix sont encore assurées. L’éolien offshore en France a été attribué à moins de 50 euros le MWh. Le nucléaire de l’EPR est évalué lui désormais à 130 eurs le MWh sur la base des données de la cour des comptes. Diverses études récentes soulignent une baisse jusqu’à 60% pour l’hydrogène d’ici 2030. Le solaire organique est à 13% de rendement commercial, 18% sous peu et dans quelques années manifestement plus de 25% et son prix est dérisoire et ce sans perte lors de forte chaleur etc.

    Une simple machine de films solaires fabrique chaque mois l’équivalent en énergie d’un réacteur nucléaire. Le nucléaire n’arrivera jamais à produire à cette vitesse ni à ce prix.

    Les éoliennes qui ont notamment des mâts en bois (Modvion et autres) et sont particulièrement résistantes y compris au feu et pas soumises à la corrosion comme l’acier, sont des puits de carbone très importants avec comme le solaire actuel un bien meilleur bilan que le nucléaire. Sans parler de la facilité d’implantation et de la recyclabilité exemplaire, y compris désormais les pales en résines (Akerma etc)

    Bref juste un rapide tour d’horizon parmi de très nombreuses technologies approches et solutions bien plus appropriées que la vision nucléaire des années 1970 qui n’est pas plus adéquate à présent que celle du général Gamelin dans les années 39/40 et dont la suite n’est que trop bien connue.

    Répondre
  • Juste à titre indicatif. On ne manque vraiment pas de stockages en Europe

    Par exemple pour le seul hydrogène et pour les seules cavités salines, donc au plus bas coût :

    84,8 PWh (soit 84000 TWh) d’hydrogène dans des dépôts de sel et des dômes de sel

    La plupart de ces cavernes de sel sont concentrées dans le nord de l’Europe, en mer et sur terre. L’Allemagne en représente la plus grande partie, suivie des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Norvège, du Danemark et de la Pologne. Les autres sites potentiels se trouvent en Roumanie, en France, en Espagne et au Portugal.

    Les sites onshore ont une capacité de stockage de 23,2 PWh (23200 TWh). La proximité de la côte est considérée comme un facteur positif car une distance d’environ 50 km du littoral est encore économique en termes d’élimination de la saumure. L’Allemagne a le plus grand potentiel de stockage dans les contextes onshore et offshore, avec seulement des cas onshore et contraints avec des capacités de 35,7, 9,4 et 4,4 PWh, respectivement.

    Le stockage de l’hydrogène dans les cavernes de sel est similaire à celui du gaz naturel. Il ne diffère que par les matériaux des puits d’accès, des têtes de cavernes et des infrastructures de transmission. Par rapport aux réservoirs de pétrole et de gaz épuisés, elles présentent l’avantage de nécessiter moins de gaz d’amortissement pour éviter la rupture des roches, ainsi que la grande capacité d’étanchéité du sel gemme et la nature inerte des structures salines. Les cavernes de sel constituent également une solution plus flexible car elles peuvent assurer des taux d’injection d’hydrogène et des cycles de retrait élevés. La densité énergétique de ces cavernes peut varier entre 214 kWh et 458 kWh par mètre cube. La capacité dans les structures de sel domal est la plus élevée, soit 210 GWh, tandis que celle des cavernes situées dans les dépôts de sel lités varie de 65 GWh à 160 GWh.

    Des recherches récentes de Wood Mackenzie suggèrent que l’hydrogène vert, principalement produit par électrolyse solaire, atteindra la parité des coûts en Australie, en Allemagne et au Japon d’ici 2030.

    https://www.pv-magazine.com/2020/06/16/hydrogen-storage-in-salt-caverns/

    .

    Répondre
  • Du stockage à bas coût à ne plus savoir qu’en faire :

    Production rapide, durable, naturelle et peu coûteuse de méthane à partir d’hydrogène injecté dans des cavernes et anciens réservoirs de gaz

    Les résultats du projet “Underground Sun Conversion”, qui sera achevé d’ici 2021, sont très positifs et représentent un énorme potentiel mondial

    Il consiste à produire de l’hydrogène à partir d’énergies renouvelables, qui est ensuite stocké dans des cavernes souterraines naturelles où est injecté du CO2 produit par exemple par des sites d’incinération d’ordures ménagères, d’industries émissives (ciment, acier etc). Les micro-organismes naturels présents le transforment rapidement en méthane qui est prélevé à tout moment pour rejoindre le réseaux de gaz renouvelable.

    La caverne naturelle sert ainsi de bioréacteur naturel invisible sans danger avec un impact le plus minime qui soit en surface et le cycle de production est durable.

    Le méthane, plus facilement transportable et stockable dans les infrastructures existantes à moindre coût, a un pouvoir calorifique supérieur à celui de l’hydrogène par mètre cube. Le gaz renouvelable ainsi produit peut être transporté en grandes quantités de manière sûre et invisible dans les infrastructures souterraines existantes.

    Projet réalisé par un consortium sous la direction de RAG Austria AG (Viene) en partenariat avec notamment le français McPhy Energy pour l’électrolyseur. Un électrolyseur courant consomme 0,5 MW d’énergie pour produire 100Nm3 d’hydrogène par heure. Un des objectifs sera d’augmenter la capacité des électrolyseurs modulaires vers 1 GW à terme pour abaisser les coûts de production.

    En Autriche plus de 65% de l’électricité est renouvelable.

    Le potentiel de ce type de projet est énorme au plan mondial.

    https://www.youtube.com/embed/nOltWDrEH3Y

    .

    Répondre
  • On peut stocker l’énergie ?
    Excellente nouvelle car l’inconvénient majeur des EnR est leur grande variabilité.

    En 2019 la production éolienne française a varié entre un minimum de 96 MW et un maximum de 13328 MW, soit une variation de 1 à 139. Malgré nos 7 régimes de vent différents.
    (Voir le site RTE chiffres-clés : https://www.rte-france.com/fr/eco2mix/chiffres-cles )
    Excellente nouvelle pour nos amis allemands qui voient le prix de leur électricité varier constamment de plusieurs dizaines d’euros dans la même journée.
    Il y a des milliards à gagner.
    Si ça ne se fait pas, c’est que l’idée n’est pas mûre ; pourtant le temps presse.

    Répondre
  • Evidemment, nous sommes aujourd’hui embarqués sur le train incontrôlable des décisions prises dans les années 60 .
    Vouloir descendre en marche est illusoire de même que ne pas tenter de le ralentir est inconsidéré.
    Se proclamer indépendants alors que le minerai, indispensable, vient d’ailleurs est une contre vérité qu’il n’est même pas la peine de démontrer.
    Nous devons faire tout notre possible pour maintenir cet outil de production en bonne situation de fonctionnement et faire le dos rond jusqu’à ce que le génie humain trouve des solutions aux stockages des énergies renouvelables les rendant pléthoriques et évidentes.

    Répondre
  • Mon cher Bernard c nous savons stocker l’énergie depuis des siècles il semble que vous soyez le seul à ne pas vous en être aperçu bien que vous le fassiez tous les jours. Lever donc un poids à hauteur de votre nombril et vous avez en stock une quantité d’énergie qui vous écrasera les orteils si vous écartez les doigts.
    Le stockage de l’énergie est un fantasme des anti-ENR car il n’y a que le nucléaire qui en ai besoin, ce qu’il fait toutes les nuits dans des millions de m3 d’eau qu’il chauffe pour vous permettre de prendre un bain à trois heures du matin, puisque le nuit il ne sait pas quoi faire de son électricité.
    Vous devriez consulter les courbes de consommation dans les graphes donnés par RTE qui vous montre systématiquement une courbe qui part de très bas avant 6h30 chaque jour de la semaine et qui monte qui mont qui monte …. comme ma petite bête et atteint un sommet à 13 heures pour redescendre de façon régulière jusqu’à 18 heures 30 avec un petit regain artificiel de moins d’une heure puis ça redescend un peu et nouveau regain artificiel de plusieurs heures à partir de 22 heures…..puis très plat jusque vers 6h30 le lendemain.
    Alors, qu’est-ce donc ces petits regains artificiels ? Celui après 18h30 c’est le retour à la maison froide car sur les conseils d’EDF qui a besoin de tout le jus pour l’activité économique, on a baissé le chauffage/climatisation en partant le matin et il faudra entre 1 et 2 heures pour récupérer une température convenable. Et le regain de 22 H c’est vos ballons d’eau sanitaire qui commence à élever la température de votre prochain bain.
    Alors vous voyez bien cette courbe ? Que vous dit elle ?
    Elle vous crie à vous éclater les tympans que l’on a besoin d’électricité dans la journée, quand le Soleil brille pas la nuit !!!!!! Et si on devient seulement un tout petit peu intelligent on comprendra vite que les deux regains n’ont aucune raison d’être car tout ce à quoi cela répond c’est à faire au Soleil dans la journée. Mais bien mieux encore, cela veut dire que l’idée même de stocker l’énergie produite par le Soleil dans la journée est plus que ridicule !!! Pourquoi vouloir stocker l’énergie produite au moment ou on en a le plus besoin, si ce n’est dans le dessein complétement idiot de l’utiliser quand on n’en n’a pas besoin ?
    Les pro-nuk sont tellement polarisés sur cette idée saugrenue qu’ils en ont perdu la raison depuis longtemps.
    Serge Rochain

    Répondre
  • @ Bernard Cassoret

    Comme je l’ai indiqué les 7 régimes de vent concernent l’Europe et sont loin d’être interconnectés ou exploités. La France qui a donc commencé sa transition de manière effective vers 2011 est donc très loin d’une situation optimale en matière renouvelables et de pouvoir bénéficier de ces 7 régimes.

    Plusieurs études et modélisations détaillées de plusieurs universités européennes, qui ne sont pas contestées au plan fiabilité et sérieux, dont j’avais déjà mis des liens et qui datent entre autres de 2017 et années suivantes, ont une fois de plus démontré que si c’était le cas, y compris de manière plus secondaire les connexions avec le potentiel solaire au Sud de l’Europe qui n’est pas exploité ni connecté comme il serait souhaitable – avec des baisses de prix liées à cet important potentiel – la variabilité de fourniture d’électricité renouvelable en Europe serait négligeable, donc y compris dans ce cas en France.

    Vous citez la France où l’éolien s’est développé au départ quasiment de manière anarchique sans modélisation globale. Déjà on n’a pas exploité au mieux l’énergie éolienne (et secondairement solaire) en France où Météo France pourra vous confirmer que depuis ses relevés elle constate qu’il y a toujours du vent quelque part en France.

    Mais plus globalement toute la zone Europe de l’Ouest et en particularité la France est complémentaire par exemple avec entre autres le Groenland où le vent ne manque pas aux périodes en plus qui nous arrangent.

    En outre l’éolien offshore en France n’est qu’à ses tous débuts et il affiche pourtant des prix a 50 euros le MWh comme à Dunkerque.

    J’ajouterais que des excédents renouvelables, d’Europe du Sud notamment, ont été longtemps bloqués car çà nuisait à la compétitivité du nucléaire qui a freiné des 2 pieds et c’est toujours loin d’être optimal en matière d’interconnexions.

    Sans même envisager le potentiel que l’on a étudié, il n’y a pas lieu de regarder la situation en France ou en Allemagne à un instant t mais la situation globale européenne des excédents ou déficiences en renouvelables variables et/ou intermittentes à un instant t. Nous sommes sur le réseau Entso-e de 35 pays.

    De plus, quelle que soit l’énergie, il est toujours plus intéressant en termes économiques, d’efficacité, de moindre utilisation de ressources etc d’avoir un système global où l’on exploite les meilleurs sources et modes de stockages. Cela permet également les meilleurs prix de marché.

    C’est le cas depuis l’origine pour le nucléaire notamment avec les échanges permanents avec les pays voisins dont la Suisse etc

    De même la Grande-Bretagne a voulu faire le Brexit, demandez aux opérateurs britanniques (sans même citer les autres en Ecosse, Irlande etc) ce qu’ils pensent du Brexit de l’énergie : vous ne le verrez jamais ! L’approche globale est bien plus efficace et rentable.

    De plus vous parlez d’un parc français qu’il fallait faire financer via notamment la (sur)-consommation. Résultat on se retrouve avec des millions de foyers en précarité énergétique électrique à cause de convecteurs et chauffes-eau ultra consommateurs. Et on gaspille également beaucoup d’argent dans des isolations supposées à 1 euros dont la majorité est mal faîte et n’a pas les résultats pratiques escomptés.

    J’ai pris la peine dans mes posts précédents et bien d’autres de citer une multitude de technologies et d’approches, la plupart courantes, qui ne sont qu’une partie de toutes celles à disposition et que l’on met en place entre autres en Europe où il y a en cours une multitude de partenariats entre opérateurs, entreprises, villes, pays etc.

    On finalise par exemple les tests et la manière d’intégrer au mieux et au plus vite les énergies renouvelables et modes de stockages et approches les plus appropriées dans les différents types de villes et quartiers européens qui sont anciens, pour multiplier ensuite les intégrations à très grande échelle dans tous les types de bâtiments, styles etc. En complément de cela il y a des programmes comme EnergieSprong qui accélèrent. C’est l’héritage d’énergies beaucoup trop centralisées et de nombreux gaspillages.

    Les coopérations s’amplifient d’années en années comme on le constate dans les rapports entre Entso-e, Entso-g (dont le réseau à vocation à se servir des différentes formes de gaz renouvelables), Euroheat (chaleur et froid), Respond etc. C’est vraiment l’une des nombreuses meilleures approches suivant les situations. Avec par ailleurs la décentralisation au moins partielle de l’énergie donc les bâtiments à énergie positive etc. qui ont un rôle très important à jouer et permettra de plus en plus de se passer des coûts de réseaux.

    Vous dîtes que les choses ne se font pas ou qu’elles ne sont pas mûres. Je ne sais pas de quoi vous voulez précisément parler car les renouvelables avancent en Europe et continuent de progresser au plan technique comme économique. Leurs % ne nécessitaient par jusqu’à présent de part plus importantes de stockages plus longue durée mais c’est en cours. Si vous regardez par exemple le secteur de l’hydrogène vert donc renouvelable, il avait besoin de demande pour pouvoir faire baisser les prix et on peut constater à la fois l’augmentation du nombre de projets et également une baisse des prix. Il peut être produit sans platine avec une meilleure réponse aux variations de demandes des réseaux. Les modes de stockages de ce dernier sont prêts pour beaucoup d’entre eux, même si l’on continue de progresser. Les retombées concernent aussi les applications de l’hydrogène entre autres dans les transports lourds et longue distance dont les trains. Les résultats des nombreux tests des trains concernés, entre autres Alstom, sont positifs. La date de compétitivité de 2030 est confirmée régulièrement pour le prix de l’hydrogène. Et l’ensemble des multiples secteurs concernés avance plutôt bien. Airbus comme les intervenants techniques de l’aviation estimaient récemment pouvoir passer à l’hydrogène d’ici 2035 contre auparavant 2045 soulignant que c’était (je les cite) “ambitieux mais faisable” et “réaliste”. Ce ne sont pas les seuls dans le monde a viser cette période.

    Par contre on peut constater trop souvent des manques d’informations par exemple de responsables de villes et communautés de communes à l’égard des possibilités des réseaux de chaleur (sans même parler de 4e et 5e génération) et du solaire thermique associé. De la gazéification hydrothermale (sans même parler des torches plasma etc). Du stockage inter-saisonnier et j’en passe de multiples autres.

    Ce n’est pas étonnant puisque la majorité des sites d’information sur l’énergie en France ne font le plus souvent pas l’effort de se plonger dans les technologies les plus en pointe et les plus appropriées à chaque situation, ni de suivre les dernières avancées, tout comme la majorité des personnes qu’ils interrogent.

    Répondre
  • Pour être absolument indépendant du minerai d’ uranium importé, il faut passer aux RNRs (surgénérateurs) comme Astrid dont l’abandon par le gouvernement est une énorme erreur dictée par des considérations électoralistes ( ne pas contrarier les partis hostiles au Nucléaire) .
    Avec nos réserves françaises d’ U238 fertiles ,transformables en PU 239 fissile grâce aux RNRs , nous avons plusieurs milliers d’années d’indépendance énergétique . En plus, d’ici moins de 80 ans on aura aussi un parc de centrales à fusion thermonucléaire (fusion tritium-deutérium) donc, plus de 1000 ans de ressources en tritium issue du lithium( lithium abondant dans les sources géothermiques profondes en Alsace) qui se rajoutera au parc à fission RNR . On peut donc se donner les moyens d’une véritable indépendance énergétique Française pour des milliers d’années, si on le veut vraiment au cours de ce 21 ème siècle . C’est une question de volonté politique et que l’état redevienne enfin un état stratège au lieu de se comporter comme un état girouette, comme il le fait actuellement pour des minables, mais alors vraiment très minables, considérations électoralistes .

    Répondre
  • Pour Thierry Caminel :
    Mon cher Thierry , vous avez tout à fait raison mais il vous faudra réussir à convaincre monsieur Emmanuel Macron et son premier ministre . Sinon tous vos efforts ne serviront strictement à rien . Or, il est fort à craindre que monsieur Emmanuel Macron soit actuellement, fâcheusement prisonnier de minables considérations électoralistes, consistant à ne surtout pas contrarier les partis hostiles au Nucléaire avec lesquels il noue des alliances politiques de circonstances et dont il ne semble toujours pas pouvoir se passer . Aussi je vous souhaite bon courage dans vos projets de convaincre les vrais décideurs politiques de poursuivre une politique en faveur du Nucléaire dans le ” Monde d’après ” !!!

    Répondre
  • @ Avenir de l’énergie ex Avenir du nucléaire :

    1) Encore une fois nous pouvons tous constater que vous n’assumez pas votre pseudo initial qui était “Avenir du nucléaire” dont le but est donc de faire la promotion du nucléaire (du marketing et de la pub) et non pas d’avoir une approche indépendante et objective de l’énergie. C’était votre choix. Assumez votre positionnement plutôt qu’une grossière manipulation ou chaque fois d’insulter tout le monde à défaut d’arguments vérifiables ou de sources liées. Le but n’est pas d’imposer une énergie, nous n’avons pas besoin de publicitaires, mais de démontrer pourquoi telle ou telle est meilleure ou moins pire qu’une autre, idem pour les approches et ce en tenant compte des évolutions techniques, économiques etc. en cours et à venir.

    2) Plutôt que d’analyser objectivement les problèmes et limites des RNR comme toute énergie, vous réduisez çà à des aspects électoraux, alors que :

    – ce sujet s’est heurté aux mêmes problèmes dans le monde entier (nombreuses technologies, délais, coûts d’autant plus élevés que l’on recherche un certain niveau de sécurité, prolifération, déchets de durée de vie réduite à quelques 300 ans mais non entièrement résolus, énergie centralisée, sensibilité aux cyber attaques et attaques directes etc)

    – Pour rappel rien qu’en France l’histoire d’Astrid a traversé plusieurs gouvernements quel que soit leur tendance politique. Pour preuve :

    En 2006 le gouvernement charge le CEA de développer deux types de réacteurs à neutrons rapides essentiellement de génération IV : une version améliorée du type refroidi au sodium (Astrid, auto-générateur plutôt que surgénérateur pour la faible production nette de plutonium) et une refroidi au gaz (Allegro).

    En 2009 Astrid a été la priorité en raison de son potentiel de combustion des actinides

    En 2014, 3 ans après et malgré l’accident nucléaire de Fukushima, la JAEA, Mitsubishi Heavy Industries et Mitsubishi FBR Systems (Japon) ont conclu un accord avec le CEA et Areva pour coopérer sur Astrid, envisagé comme un prototype de 600 MWe d’une série commerciale de réacteurs SFR de 1500 MWe qui devait être déployé à partir de 2050

    En 2015 la JAEA et MHI-MFBR sont devenus le deuxième plus grand contributeur au programme, après Areva NP (aujourd’hui Framatome).

    Mai 2017 élections présidentielles en France

    En 2017 le partenariat japonais a été réaffirmé après que le Japon ait décidé de déclasser son FNR de Monju. En octobre 2017 le CEA a signé un accord avec l’Institut de recherche des réacteurs atomiques de Russie (RIAR) pour utiliser son réacteur de recherche rapide BOR-60 pour des essais de matériaux pour Astrid. Une chaîne de fabrication de combustible MOX (AFC) devait être construite vers 2017 et une usine pilote de retraitement du combustible Astrid usagé (ATC) vers 2023

    En 2018 le CEA a annoncé la division de la taille du démonstrateur (600 MW à 100 MW)

    La phase de conception de base s’est déroulée jusqu’en 2019 avec 14 partenaires industriels. Les japonais principaux partenaires s’en retirent suite à la décision du CEA de 2018.

    A l’été 2019 le CEA annonce donc en conséquence l’abandon du projet.

    Les aspects électoralistes ont bon dos face aux réalités techniques et économiques.

    Le 23 octobre 2019, lors d’une audition devant la Commission des affaires économiques du Sénat l’administrateur général du CEA François Jacq explique le renoncement au réacteur nucléaire ASTRID, soulignant un coût de l’uranium trop faible pour justifier un investissement de plusieurs milliards d’euros (je le cite) : “Le prix de l’uranium est relativement bas. Et si son cours devait augmenter, des signes seraient annoncés des années à l’avance : on le verra venir avec la construction de nouveaux réacteurs dans le monde”.

    Aux Etats-Unis, entre autres, des personnes qualifiées au fait de ce sujet comme Robert Rosner physicien à l’Université de Chicago, pourtant impliqué dans le nucléaire et les politiques énergétiques, déclarait en mai 2020 que ces réacteurs “ne peuvent pas rivaliser avec les énergies renouvelables”

    En conclusion : le secteur de l’énergie regroupe de multiples technologies et approches et il est en constante évolution qu’il faut suivre en détail.

    Les RNR en France s’ajoutent à Cigéo et Iter, ce sont des coûts qui se cumulent avec des problèmes de compétitivité donc notamment d’export sans parler du coût de l’énergie à venir et des délais face aux contraintes du climat.

    Pour les premiers cà ne règle pas entièrement les problèmes de déchets et pour tous les cas de sécurité (cyber attaques, attaques directes etc). Et au plan mondial pour les RNR le problème de dissémination est contournable et représente donc un risque.

    Dans tout les cas c’est principalement une énergie centralisée. Vous n’allez pas mettre un mini RNR dans chaque immeuble ou quartier. Alors que dans le même temps le solaire PV comme thermique n’arrêtent pas d’apporter des solutions d’intégration, de baisse de coûts comme de stockage d’électricité et de chaleur/froid inter-saisonnier au niveau d’un immeuble comme d’un quartier, sans compter les différents échanges locaux possible, donc en fait de réduire les impacts et coûts des réseaux. Les réseaux de chaleur locaux font de même ou la géothermie locale etc.

    Dans le domaine du stockage même chose, d’une année sur l’autre, voire d’un trimestre sur l’autre, vous pouvez relever des technologies qui évoluent et dont la baisse des prix dépasse une autre etc

    Toutes les énergies centralisées sont confrontées à rechercher des coûts plus bas mais on peut déjà anticiper que l’avantage va à aller dans beaucoup de cas à celles qui permettent de se passer des réseaux coûteux. L’éolien avec la taille des éoliennes offshore comme le solaire peuvent se permettre encore des baisses de prix et d’intégrer du stockage et les réseaux jusqu’à un certain seuil de compétitivité. Au fil du temps ce sera plus compliqué car on ne peut pas par exemple augmenter la taille des éoliennes offshore au delà d’un certain seuil et cette technologie a aussi ses limites sauf à passer pour partie à celles aéroportées mais qui ont également leurs limites malgré très peu de ressources employées.

    Les RNR n’ont pas, et de beaucoup, résolus les problèmes intrinsèques au nucléaire et n’ont toujours pas fait la démonstration de leur compétitivité, d’autant qu’il existe plusieurs technologies et qu’il leur faut pour nombre d’entre-eux encore des délais, qu’ils sont spécifiques a des pays ayant déjà une production nucléaire et qu’avec leurs handicaps ils arrivent en plus dans un contexte plus concurrentiel qu’il ne l’était auparavant.

    La R&D en matière d’énergie n’a jamais été aussi élevée.

    Au plan physique global il n’est pas pertinent de rajouter de la chaleur quand on a de plus en plus en excédents avec le réchauffement climatique et que l’on sait de mieux en mieux capter et stocker.

    Le nucléaire émet assez peu de C02, bien que souvent plus que les renouvelables qui évoluent dans le bon sens, mais on développe des technologies qui captent le C02. Une éolienne en bois par exemple est un puits de carbone durable et maintes fois recyclable (voire entre autres Mobvion). Le solaire permet des coefficients de performances bien supérieurs à ceux de l’exploitation du nucléaire et quand on fait des matériaux qui stockent durablement le C02 pour la construction, les infrastructures et autres çà compte de ne pas gaspiller l’énergie. Une pompe à chaleur émet de la chaleur en particulier l’été, pas le solaire qui fait aussi du froid en plus sans bruit etc.

    Lorsque l’on a des excédents de C02 et de chaleur qui posent de sérieux problèmes à l’humanité, il y a donc des technologies plus intelligentes que d’autres.

    Ce sont les débats qui ont lieu partout dans le monde. Vous pouvez présenter les choses sans aborder tous les aspects et paramètres y compris négatifs mais les réalités s’imposent. Entre la mise en opération d’Astrid prévue initialement, quels que soient les gouvernements, vous pensez sans doute que le secteur de l’énergie allait se tourner les pouces et faire du sur place. Tout évolue et il faut faire l’effort de regarder chaque thème et ses évolutions, ce que vous ne faites pas puisque vous vous êtes présenté dès le départ avec votre pseudo comme promoteur du nucléaire ce qui est une approche de facto limitée de l’énergie.

    Répondre
  • Parmi les multiples solutions dont je n’ai listé plus haut qu’une petite partie, les immeubles et quartiers à énergie positive (produisant notamment plus d’énergie qu’ils ne consomment) se développent en Europe, entre autres, sans parler par ailleurs des réseaux de chaleur/froid (4e et 5e G). Quel pertinence y aurait-il à investir dans des RNRs en plus de Cigéo, d’Iter, des EPR qui ne s’exportent en plus quasiment pas ?

    Exemple parmi d’autres :

    https://www.youtube.com/embed/zJUnwaq81ZQ

    .

    Répondre
  • Avenir de l’énergie et Avenir du nucléaire.
    L’avenir du Nucléaire est inclus dans l’ Avenir de l’énergie. Avec ses différentes formes futures (fission RNR comme Fusion thermonucléaire),il fait partie de l’avenir de l’énergie en général à travers la planète entière , et le Nucléaire (et ses différentes formes futures) seront dans le bouquet énergétique mondial , même si cela déplait horriblement à tous ces imbécilocrates que sont les antinucléaires de tous poils, qui sévissent surtout en occident et notamment sur les sites Web traitant d’énergie . Et j’assume parfaitement d’être à la fois Avenir du nucléaire et Avenir de l’énergie . Cependant La France pourrait bien perdre son avance dans le nucléaire et régresser à presque zéro dans les 30 à 40 années avenir et se retrouver à la traine des futures grandes nations du nucléaire, à cause essentiellement de gens comme Macron(et avant lui Hollande), qui sont actuellement, fâcheusement prisonnier de minables considérations électoralistes, consistant à ne surtout pas contrarier les partis hostiles au Nucléaire avec lesquels il noue des alliances politiques de circonstances et dont il ne semble toujours pas pouvoir se passer. Des organismes comme L’ADEME ont été pris en main par des gens très hostiles au Nucléaire avec la lâche complicité des Politiques . Or ces gens de l’ADEME qui décident en grande partie de ce que devrait être l’avenir énergétique de la France ont exactement la même mentalité que les militants d’ EELV, de Greenpeace, des Amis de la Terre, du WWF ,d’ Energie+, de Rochain ,et de tous les autres antinucléaires qui sévissent sur ce Forum et sur bien d’autres Forum encore, traitant d’énergie. Eh bien cela suffit . Cela sera signalé de plus en plus(et pas que par moi, loin de là) même si ça horripile les antinucléaire primaires ,au comportement binaire très mal dissimulés comme vous; vous qui croyez naïvement qu’il suffit d’écrire des kilomètres de commentaires, pour noyer sous votre logorrhée pathologique tous les gens qui ne pensent pas comme vous . Vous n’avez pas fini de lire mes commentaires dans l’avenir (sauf accident de la vie qui m’en empêcherait)même si ces derniers temps , j’avais des obligations très prenantes qui m’en empêchaient.

    Répondre
  • Avenir de l’énergie et Avenir du nucléaire.
    L’avenir du Nucléaire est inclus dans l’ Avenir de l’énergie. Avec ses différentes formes futures (fission RNR comme Fusion thermonucléaire),il fait partie de l’avenir de l’énergie en général à travers la planète entière , et le Nucléaire (et ses différentes formes futures) seront dans le bouquet énergétique mondial , même si cela déplait horriblement à tous ces imbécilo-crates que sont les antinucléaires de tous poils, qui sévissent surtout en occident et notamment sur les sites Web traitant d’énergie . Et j’assume parfaitement d’être à la fois Avenir du nucléaire et Avenir de l’énergie . Cependant La France pourrait bien perdre son avance dans le nucléaire et régresser à presque zéro dans les 30 à 40 années avenir, Fessenheim est le début de cette régression, et se retrouver à la traine des futures grandes nations du nucléaire, à cause essentiellement de gens comme Macron(et avant lui Hollande), qui sont actuellement, fâcheusement prisonnier de minables considérations électoralistes, consistant à ne surtout pas contrarier les partis hostiles au Nucléaire avec lesquels il noue des alliances politiques de circonstances et dont il ne semble toujours pas pouvoir se passer. Des organismes comme L’ADEME ont été pris en main par des gens très hostiles au Nucléaire avec la lâche complicité des Politiques . Or ces gens de l’ADEME qui décident en grande partie de ce que devrait être l’avenir énergétique de la France ont exactement la même mentalité que les militants d’ EELV, de Greenpeace, des Amis de la Terre, du WWF ,d’ Energie+, de Rochain ,et de tous les autres antinucléaires qui sévissent sur ce Forum et sur bien d’autres Forum encore, traitant d’énergie. Eh bien cela suffit . Cela sera signalé de plus en plus(et pas que par moi, loin de là) même si ça horripile les antinucléaire primaires ,au comportement binaire très mal dissimulés comme vous; vous qui croyez naïvement qu’il suffit d’écrire des kilomètres de commentaires, pour noyer sous votre logorrhée pathologique tous les gens qui ne pensent pas comme vous . Vous n’avez pas fini de lire mes commentaires dans l’avenir (sauf accident de la vie qui m’en empêcherait)même si ces derniers temps , j’avais des obligations très prenantes qui m’en empêchaient.

    Répondre
  • @ Avenir du nucléaire

    Comme je vous l’ai démontré plus haut, date par date, c’est le CEA, travaillant et pleinement impliqué sur ce sujet, qui a précisé et confirmé notamment devant le Sénat qu’Astrid était trop coûteux, pas un gouvernement ni l’Ademe ou des écologistes.

    La cour des Comptes avait également relevé le problème comme vous pouvez aisément le vérifier.

    A l’époque en 2019 çà n’apportait rien au plan électoral, François de Rugy était ministre de l’Ecologie depuis 2018.

    Vos accusations sont donc d’autant plus infondées que ce n’est encore une fois pas un problème uniquement franco-français.

    Il est le même au plan mondial où les RNR se heurtent depuis de très nombreuses années à leur spécificité de disposer d’un parc préalable et de délais associés, et par ailleurs de leurs coûts. Sans qu’ils résolvent en plus la majeure partie des problèmes intrinsèques au nucléaire.

    Qui reste en outre une énergie “centralisée” dans un monde où les technologies “décentralisées” n’arrêtent pas d’être de plus en plus compétitives et plus efficientes, notamment puisque locales, donc les demandes et marchés changent et vous ne suivez pas les évolutions complètes du secteur de l’énergie.

    Tout le monde peut vérifier qu’il n’y a que peu de RNR en service dans le monde et que les différentes technologies impliquées ont fait l’objet au cours du temps de multiples reports, tant d’origines techniques qu’économiques. Astrid n’y a pas échappé.

    Approfondissez l’histoire des RNR dans le monde, encore une fois on n’a pas besoin de publicité ou de marketing mais d’analyses réalistes et intelligentes, pas d’excités.

    De même les EPR ne se vendent quasiment pas et se heurtent à des problèmes techniques et de délais et çà ne date pas ni du gouvernement Macron ni de l’Ademe. Le problème est le même pour le nucléaire des pays développés. De plus la Chine et la Russie qui soutiennent plus qu’amplement ce secteur par tous les moyens, n’envisagent pas de perspectives importantes pour le nucléaire, ni dans leurs pays ni à l’extérieur. La Chine voit par exemple bien plus de perspectives dans les renouvelables. Lisez les rapports en Chine et Russie au lieu de survoler les titres des plaquettes publicitaires de Rosatom.

    Les rapports du Giec compilent quant à eux, et parmi d’autres, les multiples études et prévisions de parts du nucléaire dans le monde dans les décennies à venir, c’est toujours une part modeste y compris à horizon 2050 comme vous pouvez également vérifier.

    En France comment pouvez-vous par ailleurs justifier de financer des EPR, des RNR, Cigéo et Iter et faire en partie des doublons.

    De plus EDF, pourtant opérateur nucléaire, a un chiffre d’affaires en plus forte croissance dans les renouvelables, allez-vous les insulter, comme c’est votre spécialité, d’être (pour vous citer) des “imbécilo-crates” ?

    Faut-il qu’ils arrêtent dans les renouvelable et déposent le bilan dans le nucléaire comme ex-Areva qu’il a fallu sauver ?

    Les gens ont voté essentiellement pour des partis écologistes et de gauche aux municipales, sont-ils des “imbécilo-crates” ?

    Pour ma part comme je l’ai déjà dit je suis scientifique spécialisé dans l’énergie, donc par nature – et manifestement contrairement à vous – je ne suis marié avec aucune énergie et n’ai pas d’à priori, j’étudie simplement les meilleures technologies et approches en tenant compte du plus de paramètres possibles. Vous pouvez en avoir la preuve puisque il m’arrive régulièrement d’être tout aussi critique sur certains aspects des renouvelables ou approches quand elles ne conviennent pas et je développe un minimum chaque fois pourquoi, d’où mes textes que vous trouvez trop long, mais je ferais sûrement plus court si vous n’étiez pas dans une approche “marketing et publicitaire” qui affirme des choses que vous êtes incapable de démontrer car elles ne correspondent pas aux réalités vérifiables. De plus vous avez vous même relevé que j’ai toujours été pour le traitement des déchets nucléaires plutôt que leur stockage ultra-longue durée et en outre le cumul des coûts.

    Vous accusez d’approche partisane et insultez tout le temps des gens qui passent pourtant du temps à vous démontrer pourquoi il ne font pas vos choix. Restez dans les arguments, le reste tout le monde s’en fiche.

    Ce que je constate c’est que vous ne connaissez rien aux renouvelables et plus globalement à l’énergie d’où vos approches et raisonnements en dehors des réalités et on a beau vous citer des responsables du nucléaire qui comme le président d’EDF lui même fait état en janvier 2020 au journal les Echos d’un prix trop élevé du MWh nucléaire EPR qu’il renonce à préciser et que les données de la cour des comptes permettent de situer à au moins quelques 130 euros le MWh, ou des responsables export d’EDF qui estiment que la Chine dominera le marché nucléaire dans une vingtaine d’année, vous en êtes à insulter tous les français qui ne pensent pas comme vous.

    Sauver le climat planétaire à 130 euros le MWh et une technologie qui, outre ses contraintes et problèmes intrinsèques, ne s’exporte guère, il va en effet vous en falloir des commentaires marketing et publicitaires, on n’a pas fini de vous entendre jouer du pipeau !

    Répondre
  • Si le nucléaire est indispensable dans le monde D’APRES je suis catastrophé à l’idée de ce qui va arriver à tous ces pays qui n’ont pas de nucléaire ! Vous rendez-vous compte ? Près de chez nous, plus de Pays-Bas…. sans parler de tous ces pays lointains d’Afrique ou d’Amérique du Sud, ou d’Asie, bref, la majorité des pays de la planète. Ils vont tous disparaitre dans la tourmente dont sortiront seuls vivants ceux qui comme nous avons fait le bon choix, avec pour preuve le seul fait que nous l’affirmons. Et dans moins d’un siècle, les survivants de ce monde , nous et les quelques autres nucléarisés, suivront la Hollande dans le néant car nous serons arrivé au terme de la disponibilité de l’uranium, et l’espèce humaine disparaitra.
    Pourtant il m’avait semblé qu’en puisant nos besoins énergétiques dans le Soleil nous étions assuré de plusieurs milliards d’années de disponibilité sans avoir à élucubrer sur les techniques plus que problématiques d’artifices audacieux pour faire face à la pénurie inéluctable de l’uranium qui se rapprochera d’autant plus vite que le supporters du nucléaire seront convaincant…. une sorte de suicide collectif.

    Répondre
  • @avenir énergie avenir du nucléaire qui écrit en copier/coller les mêmes formules sur tous les forums :
    ………..même si cela déplait horriblement à tous ces imbécilocrates…………
    Je constate que j’ai disparu de la liste des imbécilocrates sur ce forum ci.
    Mais je retiens tout de même que tous ceux qui ne partagent pas votre avis évident en font globalement partie.
    Attention tous, si vous avez des diplômes attestant votre compétence sortie d’un école d’ingénieur ou des titres universitaires et que vous ne souscrivez pas aux idées de “avenir du nucléaire” vous risquez d’être déchus de ces titres et diplômes. Attention attention, cela va même bien plus loin vous risquez d’être poursuivis et de devoir payer de fortes amandes pour subversion criminelle et idéologie fanatique qui le font vomir et vous le dégoutez, car il dirige la France, que-dis-je ? Le MONDE ! C’est ce que raconte cet hurluberlu sur un autre forum traitant d’énergie :
    https://www.lemondedelenergie.com/fessenheim-la-fin-dune-epoque/2020/06/24/#comments

    Répondre
  • Dans ces circonstances il faut être basique. On appuie sur l’interrupteur, pas de lumière? Comme pour les masques? Que ce passe t-il? On cherche les responsables? pendant ce temps panique à bord, on envoie au feu les petits les sans grade, pour réparer dans l’urgence, les erreurs de nos politiques.
    Pas de vent, pas de soleil, la sécheresse, moins 25 C° je ne veux pas en rajouter avec le Covid 19.
    A méditer!!!!

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.