Dracula Technologies se propose de révolutionner l’Internet des objets

Dracula Technologies se propose de révolutionner l’Internet des objets

dracula_technologies_impression_cellules_solaires

Si le développement des nouvelles technologies numériques et de l’Internet des objets (IoT) devrait permettre à terme d’augmenter l’efficacité énergétique et donc de réduire nos consommations d’électricité, la quantité d’énergie nécessaire au fonctionnement même de ces objets connectés en réduit d’autant les impacts positifs. Une contradiction que la jeune start-up française Dracula Technologies se propose de solutionner par la mise en œuvre d’un système d’alimentation autonome par captation de lumière.

Après avoir levé en début d’année plus de 1,8 million d’euros, la start-up française Dracula Technologies s’est dite, mercredi 22 novembre 2017, prête à « passer à l’industrialisation » de son procédé, et s’est engagée pour cela dans un nouveau tour de table visant à lever 4 millions d’euros supplémentaires. Il faut dire que son dispositif d’alimentation autonome semble des plus prometteurs tant l’internet des objets se développe à l’heure actuelle (50 milliards d’objets connectés sont attendus en 2020).

Garantir un usage augmenté des objets connectés en dépassant la contrainte énergétique

Face à cette augmentation exponentielle, la start-up a choisi de s’attaquer à la problématique de l’alimentation énergétique de ces dispositifs qui seront bientôt indispensables à notre quotidien. La société de Valence (Drôme) a notamment développé un procédé baptisé LAYER® (Light As Your Energetic Response) permettant « d’imprimer » des cellules photovoltaïques sur ces objets, un peu à la manière d’une imprimante de bureau, explique-t-elle dans un communiqué. « Cette technologie fournit l’énergie nécessaire aux capteurs et autres dispositifs permettant aux appareils électroniques de communiquer entre eux », poursuit-elle. Les modules conçus par Dracula Technologies ne nécessitent pas une luminosité importante (ils peuvent fonctionner en intérieur), et sont ultra-légers, flexibles et en grande partie recyclables.

Grâce aux fonds collectés à l’issue de cette nouvelle levée de fonds, la société Dracula Technologies (créée en 2012 à l’issue de travaux menées par plusieurs organismes de recherche, dont le CNRS et le CEA) devrait lancer la construction d’une première usine en France.

Crédits photo : Dracula Technologies

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
jeu 27 Juil 2017
En Grande-Bretagne comme en France, la transition énergétique s’organise et elle passe notamment par des initiatives locales. Plusieurs grandes villes se sont déjà lancées dans différents projets visant à améliorer leur bilan énergétique, soit en limitant leur consommation soit en…
ven 13 Mai 2016
Chargée de la construction de trois parcs éoliens en mer, à Fécamp (Seine-Maritime), Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) et Courseulles-sur-Mer (Calvados), EDF vient d’annoncer un partenariat avec Enbridge, qui obtient 50 % des parts d’Eolien maritime France (EMF). (suite…)
mer 21 Oct 2020
Malgré la crise sanitaire et économique en cours, les énergies renouvelables gardent le vent en poupe. Ce mardi 20 octobre 2020, le gouvernement a publié les résultats d'une nouvelle session d'appels d'offre pour les renouvelables. La Ministère de la Transition…
jeu 25 Mar 2021
Ce 24 mars 2021, RTE, gestionnaire du réseau de transport d'électricité, a annoncé que l'approvisionnement électrique devrait rester tendu durant les hivers 2021, 2022 et 2023 en France. Cette tension sur le réseau est une conséquence du retard de l'EPR…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.