Le président angolais José Eduardo dos Santos, qui doit quitter ses fonctions d’ici la fin du mois, a inauguré vendredi 4 août 2017 à Lauca, dans l’ouest du pays, le plus grand barrage hydroélectrique d’Angola. Cette installation qui comptera à terme six turbines pour une puissance cumulée de 2070 MW, devrait également devenir l’un des plus grands aménagements hydroélectriques du continent africain.
Désireux de réduire les coupures d’électricité, toujours récurrentes dans ce pays du sud-ouest de l’Afrique, le gouvernement angolais s’est lancé en 2012 dans la construction d’un des plus gros barrages de la région. Confié à l’entreprise brésilienne Odebrecht, ce chantier hors norme prévoyait pour un budget de 4,3 milliards de dollars, la construction d’un barrage sur le fleuve « Kwanza » et l’installation de six turbines de production hydroélectrique.
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Inaugurée vendredi 4 août par le président José Eduardo dos Santos en personne, la première de ces six turbines a été mise en service et devrait être suivie par les autres d’ici 2018. A terme, ce barrage d’une puissance de 2070 MW permettra d’approvisionner en électricité près de 8 millions de personnes, et de fournir en énergie les industriels du secteur des hydrocarbures, très importants dans le pays. L’Angola est en effet un très gros producteur de pétrole, à l’instar du Nigéria avec lequel il partage le leadership pétrolier sur le continent.
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Ce nouveau barrage est le troisième du genre sur le fleuve Kwanza. Celui de Cambambe, doté d’une capacité de 960 mégawatts, et celui de Capanda d’une capacité de 520 mégawatts ne suffisaient plus.
Crédits photo : Odebrecht