Nucléaire sud-africain : un premier appel d'offres lancé en juin 2017 ? - L'EnerGeek

Nucléaire sud-africain : un premier appel d’offres lancé en juin 2017 ?

nucleaire_congo-afrique_du_sud

L’appel d’offres tant attendu dans le cadre du programme de développement nucléaire sud-africain pourrait être lancé d’ici le mois de juin 2017. C’est ce que révèle dans son édition du 9 avril dernier, le média sud-africain City Press selon lequel la compagnie public d’électricité Eskom aurait fixé le nouveau calendrier et compterait désormais sur la signature des premiers contrats à l’horizon 2019.

Le dossier du nucléaire sud-africain, depuis longtemps évoqué, pourrait bel et bien connaître une avancée majeure en 2017. Selon des documents internes à la compagnie d’électricité, relayés par le média City Press, l’Eskom pourrait lancer les appels à propositions pour la mise en œuvre de ce programme nucléaire dès juin 2017, avec un délai de réponse de trois mois et une évaluation des soumissions en décembre. Les entreprises sélectionnées seraient alors connues en mars 2018 et les contrats signés entre décembre 2018 et mars 2019.

Lire aussi : L’Afrique du Sud réaffirme son ambition nucléaire

Interrogé sur la véracité de ces informations, Khulu Phasiwe, le porte-parole de la compagnie Eskom a affirmé qu’à ce stade, rien n’était encore acté et qu’il ne s’agissait pour le moment que de suggestion de délais. “Si tout va bien, nous émettrons l’appel à propositions vers juin“, a-t-il toutefois confirmé à Reuters. Initialement prévu pour permettre l’installation de 9.600 MW, d’ici 2030, le programme nucléaire a été revu à la baisse à court terme pour une capacité de 1.359 MW. Eskom avait relancé, en décembre dernier, une demande de renseignement (RFI), en collaboration avec le Trésor public d’Afrique du Sud, afin de mieux évaluer les coûts et faisabilité de ce projet.

Lire aussi : Quel avenir pour le nucléaire en Afrique ?

Si cet appel d’offres tarde à se concrétiser, en raison de la complexité du dossier et de son coût élevé, la volonté du gouvernement sud-africain de relancer son programme de développement nucléaire ne fait plus aucun doute. Plusieurs accords préalables ont déjà été signés avec la France, les Etats-Unis, la Russie, la Chine ou la Corée du Sud, et les principaux leaders internationaux de la filière nucléaire ont exprimé leur intérêt pour ce contrat potentiellement énorme. On peut citer ici les français EDF et Areva, le japonais Toshiba, l’américain Westinghouse, le coréen Korea Electric Power, mais également l’agence russe Rosatom ou le chinois China Guangdong Nuclear Power.

Crédits photo : Paul Scott

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
lun 5 Déc 2022
Lundi 5 décembre matin, plusieurs membres du gouvernement ont investi les plateaux télé ou radio pour dire que finalement, le risque de coupures de courant n’était qu’une hypothèse de « dernier recours ». Un élément de langage que l’on a retrouvé dans…
    L'UE persiste et signe : la France doit impérativement rehausser ses objectifs concernant les énergies renouvelables. C'est ce qu'à une nouvelle fois demandé la commissaire européenne à l'énergie, Kadri Simson, lors de son discours devant la Commission de…
ven 30 Sep 2022
Actuellement chargé des opérations internationales chez Schneider Electric, Luc Rémont devrait prendre la succession de Jean-Bernard Lévy à la tête d’EDF. La passation de pouvoir est prévue pour le printemps prochain.  En attendant, d’après le Figaro, Luc Rémont a été…
ven 7 Mai 2021
Pour embrasser la transition énergétique, les Émirats arabes unis (EAU) plébiscitent l’énergie nucléaire. Avec le lancement de son premier réacteur nucléaire civil, ainsi que les nombreux programmes en cours pour promouvoir les énergies renouvelables, Abou Dhabi aspire à se positionner…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.