Pétrole : une production en forte baisse en janvier

Publié le

Écrit par :

La Rédaction

Temps de lecture: 2 minutes

A la suite de la mise en application de l’accord de réduction de la production signé en décembre par les ...

pétrole
pétrole
pétrole | L'EnerGeek

A la suite de la mise en application de l’accord de réduction de la production signé en décembre par les pays membres de l’Opep et certains pays non membres, l’offre mondiale de pétrole a diminué de manière significative au mois de janvier. Une tendance qui devrait favoriser, selon l’organisation pétrolière internationale, la remontée des prix et donc la reprise de l’activité d’extraction aux Etats-Unis.

Dans un contexte difficile depuis 2014 pour l’ensemble des pays producteurs de brut, l’Opep avait finalement réussi fin 2016, à convaincre les autres producteurs de s’associer dans le cadre d’une baisse globale de l’offre au niveau international. Au total, onze pays non membres s’étaient engagés à diminuer leur production de 558.000 barils par jour, dont la Russie, le Mexique, le Kazakhstan, la Malaisie, Oman, l’Azerbaïdjan, Bahreïn, la Guinée équatoriale, le Sud Soudan, le Soudan et Brunei. De leur côté, les pays membres de l’Opep s’étaient accordés au préalable sur une réduction de leur production de 1,2 mbj à partir du 1er janvier 2017 pour une période de six mois renouvelable.

Lire aussi : Pétrole : l’accord de l’Opep s’étend aux pays producteurs non membres

Résultat, pour le premier mois de l’année 2017, « la production de pétrole s’est élevée à 95,8 millions de barils par jour (mbj), soit une baisse de 1,3 mbj par rapport à décembre et de 0,46 mbj sur un an », a détaillé l’organisation des pays exportateurs de pétrole dans son rapport mensuel. « A elle seule, l’Opep a pompé 890.000 barils par jour de moins à 32,14 mbj en moyenne », a-t-elle ajouté.

Le plus lu  Marché mondial du pétrole : la Chine avance ses pions

Lire aussi : Le Mexique attribue aux enchères ses gisements de pétrole en eaux profondes

Ces réductions devraient logiquement permettre à des cours du brut déprimés depuis 2014, d’entamer une remontée des prix, sachant qu’ils se situent actuellement aux alentours de 55 dollars le baril. Mais également de soutenir la reprise de l’activité d’extraction dans des pays non liés par ces accords, comme les Etats-Unis par exemple. « Les ajustements de production de l’Opep et certains producteurs non-Opep ont soutenu le marché, mais ces gains ont été en partie absorbés par une recrudescence de l’activité de forage aux Etats-Unis », a déploré l’Opep.

Crédits photo : Nadji jojo

Une réaction ? Laissez un commentaire

Vous aimez cet article ? Partagez !

À propos de l'auteur :
La Rédaction

Vous aimerez aussi :

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.