Le groupe Engie s’est vu attribuer jeudi 12 janvier le dernier le contrat de délégation de service public du nouveau réseau de chaleur à base de géothermie de la Plaine Rive Droite de Bordeaux Métropole. Pour la première fois en France depuis près de 30 ans (hors région parisienne), ce projet permettra d’explorer de nouveaux horizons géologiques (les aquifères profonds) afin de découvrir une source plus profonde et plus chaude, et d’exploiter la géothermie comme source d’énergie verte pour alimenter un réseau de chaleur.
Engie, via ses filiales Cofely et Storengy, a annoncé la semaine dernière dans un communiqué avoir remporté un contrat pour construire et exploiter pendant 30 ans un réseau de chaleur qui approvisionnera plusieurs quartiers de Bordeaux. Ce réseau sera alimenté en grande partie (82%) par géothermie, c’est-à-dire l’exploitation de la chaleur située à une grande profondeur sous la terre, et complété par du gaz naturel (18%).
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La phase de travaux devrait commencer après l’obtention de l’ensemble des autorisations administratives, précise Engie. Les forages du doublet géothermique, constitué d’un puits producteur et d’un puits de réinjection, qui débuteront début 2019 et dureront 4 mois, seront réalisés par Storengy, une filiale d’Engie. Cofely, une autre filiale de groupe français spécialisée dans les services énergétiques, prendra en charge quant à elle la gestion et la maintenance du réseau.
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Ce projet représentera un budget global de 43 millions d’euros, destinés à la construction de la centrale de production avec des matériaux durables et des 25 km de réseau. Il créera 38 emplois directs ou indirects dont 10 en insertion, et permettra d’alimenter en chaleur près de 28.000 logements dans les quartiers de Brazza, Niel, Benauge et Garonne-Eiffel, situé sur la rive droite de la Garonne.
Crédits photo : Cabinet d’architecture Moon Safari
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