La Grande-Bretagne est considérée comme un leader des énergies marines renouvelables, et dispose par exemple du plus grand champ d’éoliennes off-shore au monde. Elle devrait encore renforcer la maîtrise de cette technologie avec le lancement de la construction de la première tranche du parc éolien en mer de Blyth.
Avec environ 5 000 km de littoral, la Grande-Bretagne compte miser sur (et exploiter) son potentiel pour les énergies marines renouvelables (EMR). Alors que le gouvernement espère produire entre 8 et 15 GW d’ici 2030, le Département du Royaume-Uni de l’Energie et du Changement Climatique comptait en 2014 déjà « 22 parcs éoliens opérationnels au large avec 3 653 MW de capacité et 1,4 GW en construction ».
En France, la production d’électricité à partir des éoliennes off-shore n’a pas encore débuté, même si plusieurs appels d’offres ont été passés. Néanmoins, l’électricien EDF est très impliqué dans le programme britannique : sa filiale EDF Energies Nouvelles a déjà mis en service 600 mégawatts éoliens au Royaume-Uni, dont le parc éolien en mer de Teesside, au nord-est de l’Angleterre (62 MW).
Le groupe tricolore vient par ailleurs d’annoncer son implication dans le lancement de la construction de la première tranche du parc éolien en mer de Blyth, également dans le nord du pays. Celui-ci représente une capacité de 41,5 mégawatts, qui seront disponibles à partir de 2017. Selon le directeur général d’EDF EN, Antoine Cahuzac, « le projet Blyth est une opportunité supplémentaire d’affiner notre expertise dans l’éolien en mer ».
Crédit Photo : @Boursier
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