Malgré ses récentes contreperformances financières, l’énergéticien veut faire avancer la transition énergétique. Son PDG, Gérard Mestrallet, et la future directrice générale, Isabelle Kocher, sont tous les deux mobilisés pour défendre un mix énergétique décarboné.
Au total, Engie enregistre 4,6 milliards de pertes pour la seule année 2015. Aussi, le PDG Gérard Mestrallet a annoncé une nouvelle feuille de route afin de réussir la transition énergétique. Selon la future directrice générale, Isabelle Kocher, le « portefeuille (production et efficacité énergétique) sera à plus de 90 % bas carbone fin 2018 (contre 75 % en 2015) ».
Avec l’effondrement des prix de l’énergie (pétrole, gaz, électricité), le groupe a été affecté par des dépréciations massives de 8,7 milliards d’euros. C’est pourquoi, l’entreprise détenue à environ 33 % par l’Etat français compterait, d’après le site 20Minutes.fr, « réaliser 22 milliards d’euros d’investissements et céder pour 15 milliards d’euros d’actifs à l’horizon 2018 ».
COMMENTAIRES
La transition énergétique se fera en économisant l’énergie : productions locales même modestes, toitures solaires partout où c’est possible autant en production d’eau chaude qu’en électricité, isolation thermique renforcée des immeubles d’habitation collectifs et individuels, des bâtiments industriels et de commerce ainsi que des locaux administratifs, réduction de l’éclairage public au minimum dans les villes comme dans les campagnes, réduction des déplacements inutiles, fer-routage et transports collectifs renforcés.
Des nouveaux types d’éoliennes dorment dans les cartons faute de financement pour réaliser un prototype.
Il faut développer les énergies intellectuelles en leur apportant le soutien financier de départ.
La recherche et l’initiative ne sont pas seulement l’apanage des grandes écoles.
Quelle utopie ! Qui paiera tous ces travaux et ces sources d’énergies très peu performantes telles que l’éolien ou le photovoltaïques ? Ces mêmes énergies sont très peu adaptées à la demande et nécessitent une régulation à base d’énergies fossiles et hydroélectrique limitée. Une économie dydamique et plus d’emplois exige de disposer d’ énergies abondantes et peu coûteuses; c’est à peu près partout la même recette.