A l’issue de son conseil d’administration du 27 janvier dernier, EDF a confirmé son offre de 2,5 milliards d’euros pour reprendre l’activité réacteurs d’Areva. L’électricien français se prépare ainsi à écrire une nouvelle page de l’histoire atomique française.
Selon le conseil national de l’industrie, la filière nucléaire représente en France 220 000 emplois et génère un chiffre d’affaires annuel de 46 milliards d’euros. Avec la prise de contrôle de l’activité réacteurs d’Areva et ses 19 centrales en métropole, EDF en devient naturellement le chef de file. Pour Ludovic Dupin, spécialiste de l’énergie à l’Usine Nouvelle, cette nouvelle organisation annonce « la troisième naissance du nucléaire français ».
D’ici 2025, EDF aura d’ailleurs équipé l’Angleterre de deux nouveaux EPR, qui fourniront 7% des besoins en électricité du pays. Tandis que ces installations nucléaires seront les premières à être construites en Grande-Bretagne depuis 20 ans, un porte-parole du département de l’Énergie et du Changement climatique s’est récemment félicité de pouvoir compter sur cette source d’énergie « propre, abordable et sûre ».
La technologie française continue ainsi de séduire à l’étranger : un protocole d’accord a été signé au cours de la visite de François Hollande en Inde. Ce dernier porte sur la construction de 6 nouveaux réacteurs sur le site de Jaitapur. En attendant la finalisation du contrat, l’électricien français devra cependant attendre la certification du réacteur EPR par l’autorité de sûreté indienne.
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