A la suite d’une dépréciation massive de ses actifs, l’énergéticien allemand a décidé de revoir sa stratégie. Pour faire face à la transition énergétique, RWE a opté pour une scission de ses activités. Une orientation finalement validée vendredi 11 décembre par le conseil de surveillance de l’entreprise.
Après E.ON, c’est au tour de RWE de réagir à la nouvelle donne énergétique en Allemagne. Son concurrent avait annoncé en 2014 le transfert de ses centrales thermiques et nucléaires à une nouvelle entité. A l’inverse, « RWE va transférer ses opérations liées aux énergies renouvelables, aux réseaux et à la distribution en Allemagne et à l’étranger à une nouvelle filiale et l’introduire sur le marché action (…) probablement fin 2016 » avait indiqué le groupe au début du mois.
Cette stratégie a été officiellement actée par le conseil de surveillance du vendredi 13 décembre dernier. A l’issue de la réunion, le président du directoire, Peter Terium, résumait ainsi : « cette décision montre clairement que nous avons trouvé notre réponse à la transformation de notre système énergétique ». La future entité devrait être dotée de 40 milliards d’euros alors que le communiqué précise qu’elle ne provoquera aucune suppression de poste.
En revanche, la sortie du charbon aura probablement une incidence sur l’emploi. En 2014, le journal Le Monde estimait ainsi que le groupe devrait alors supprimer 1 emploi sur 10, soit 6 700 postes au total, dont 4 700 en Allemagne…
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