Alors que les ENR montrent leur limite pour lutter contre le réchauffement climatique, la solution de la fusion nucléaire serait sur le point de s’imposer comme une évidence. Tandis que le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives planche sur le projet Iter, un physicien Québécois affirme que dans 100 ans, la fusion sera une énergie incontournable.
Au cours de la COP21, les énergies fossiles ont été largement décriées par les ONG mais aussi par les principaux pays membres des Nations unies. Pour autant, on s’aperçoit de plus en plus que les ENR ne constituent pas une solution miracle. En effet, alors qu’une véritable course à l’approvisionnement fait rage pour les matières premières, les « industries dites vertes consomment plus de terres rares par unité de valeur que des industries considérées comme classiques ».
Dans ce contexte, les recherches du CEA sur la fusion nucléaire sont plus que jamais pertinentes. Actuellement, une équipe de chercheurs travaille pour maîtriser le « processus où l’on force l’unification de deux noyaux atomiques » afin de créer de l’énergie. Sur le centre de Cadarache, le CEA au sein de l’Euratom planche sur la construction du tokamak Iter. Le premier plasma est prévu pour 2023…
Pour Michel Laberge, le fondateur de General Fusion, ce projet représente une avancée considérable pour la science. « Si la planète au complet fonctionnait avec la fusion, on aurait quelques milliards d’années de carburant dans l’océan », explique-t-il. Ce physicien manifestement veut croire que la technologie est la meilleure réponse aux problèmes environnementaux, un discours enthousiasmant et complètement à contre-courant.
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