Du 30 novembre au 11 décembre, Paris organise la COP21 : la grande conférence pour le climat des Nations Unies. Mais depuis la vague d’attentats du 13 novembre, l’organisation du rassemblement dans la capitale française fait débat. Si Laurent Fabius et Ségolène Royal tentent de rassurer la société civile quant à sa participation à l’événement, des restrictions seront probablement annoncées demain, jeudi.
Lors de son discours devant l’ensemble des parlementaires réunis à Versailles, le chef de l’Etat, François Hollande, a confirmé son intention d’organiser la COP21. Face au Congrès, il justifie son choix : « Nous devons continuer, continuer à travailler, continuer à sortir, continuer à vivre, continuer à influencer le monde : c’est pourquoi le grand événement international de la conférence sur le climat sera non seulement maintenu, mais sera un moment d’espérance et de solidarité ».
Mais alors que l’état d’urgence va sans doute être prolongé de 3 mois, de nombreuses questions subsistent. La France a-t-elle les moyens de répondre au défi sécuritaire imposé par la venue d’une centaine de chefs d’Etat sur son territoire ? La société civile peut-elle continuer à prévoir des rassemblements de plusieurs milliers de personnes sans prendre le risque d’exposer les participants à de nouvelles attaques ?
Après avoir insisté sur l’application de « mesures de sécurité renforcées », Laurent Fabius a rencontré la Coalition Climat 21 pour discuter de l’organisation des différentes manifestations. Avec les syndicats, les ONG et les associations humanitaires, le ministre des Affaires étrangères a convenu de la nécessité de renforcer la sécurité. Ainsi, la marche pour le climat et une centaine d’événements pourraient ainsi être annulés ou modifiés. Les actions maintenues seront normalement connues jeudi.
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