L’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena) a publié un guide visant à promouvoir le développement des énergies renouvelables avec 20 propositions. Alors que le secteur énergétique est l’un des principaux responsables des émissions de CO2, elle rappelle aussi l’importance d’améliorer son empreinte environnementale.
Dans son rapport intitulé L’âge des énergies renouvelables, l’Irena propose 20 mesures permettant de faciliter la transition énergétique avec une feuille de route pragmatique et efficace. Au-delà de l’urgence climatique, la journaliste Déborah Paquet précise que les auteurs de cette étude considèrent que« les énergies solaire et éolienne possèdent un fort potentiel de croissance dans la plupart des pays ».
Le directeur général de l’Agence internationale des énergies renouvelables (Irena), Adnan Amin, résume quant à lui la situation ainsi : « Les deux tiers des émissions de CO2 sont liées à la production, à la distribution et à la consommation d’énergie, donc décarboner le secteur de l’énergie est probablement le moyen le plus rapide de décarboner le monde ».
Des améliorations sont d’ailleurs perceptibles. Au sein des pays du G20, « les émissions liées à l’énergie se sont stabilisées l’an dernier, une première depuis 40 ans », explique le cabinet Enerdata. Parallèlement, le chef de la division Energies renouvelables à l’AIE, Paolo Frankl, assure qu’en 2020, « les renouvelables représenteront 62% des nouvelles capacités électriques installées dans le monde ».
En France par exemple, le Syndicat des Énergies Renouvelables affirmait encore récemment que le solaire photovoltaïque était devenu compétitif. De son côté, la revue Bloomberg new energy finance (BNEF) estime qu’en Allemagne et au Royaume-Uni « l’éolien terrestre est désormais moins cher (entre 80 et 85 euros/mégawattheure) que les centrales à charbon et à gaz (plus de 100 €/MWh) ».
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