Tandis que la Fondation Hulot et d’autres ONG rappellent que « les engagements actuellement sur la table des négociations [de la COP21] ne sont pas suffisants pour limiter le réchauffement à 2°C », le Costa Rica fait figure d’exemple. Grâce à l’énergie hydraulique, ce pays qui comptabilise presque de 5 millions d’habitants, profitera bientôt d’un mix-électrique 100% décarboné !
A l’approche de la COP21, plusieurs pays comme le Costa Rica s’engagent dans des projets énergétiques pour réduire leurs émissions de CO2. Ainsi, en Amérique Latine, la construction du plus grand barrage hydraulique du continent est en cours, sur le fleuve Reventazon, avec un budget de 1,379 milliard de dollars.
L’objectif est notamment de réduire la part des énergies fossiles dans le mix-énergétique du Costa Rica. Si le directeur de la communication de l’Institut costaricain d’électricité (ICE), Elbert Duran, affirme que 98,7 % de l’électricité du pays proviennent des énergies renouvelables », cette statistique devrait passer à 100% dès la mise en service du barrage, prévue pour 2016.
Pour financer ce projet, plusieurs partenaires ont décidé de s’associer. En plus de l’ICE, qui contribue à l’investissement à hauteur de 152,2 millions d’euros, on peut notamment citer la Banque mondiale, la Banque centraméricaine d’intégration économique, la Banque européenne d’investissement ainsi qu’un fonds administré par la banque espagnole Scotiabank.
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