La société de construction navale STX a inauguré mardi 7 juillet une nouvelle usine dédiée à l’éolien offshore à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Baptisée Anemos, celle-ci vient symboliser et matérialiser la diversification des activités du groupe français.
Le nouveau site de STX comporte trois parties : une station d’assemblage dotée de deux moyens de levage de 60 tonnes ; une aire de pré-montage (6.000 m²) ; une aire de peinture de grand volume.
Cette nouvelle unité de production, qui devrait employer 200 personnes à terme, n’aurait sans doute pas vu le jour sans l’aide de la région des Pays de la Loire, de la Communauté d’agglomération de Saint-Nazaire et de la Caisse des dépôts. Montant des investissements : 200 millions d’euros.
Une véritable “prise de risque pour l’entreprise”, explique Patrick Pierra, expert industriel chez STX, puisque l’entreprise n’avait toujours ni clients ni commandes quand a été entamée la construction du site.
Mais la stratégie s’avère payante, puisque STX a d’ores et déjà signé une première commande de 100 millions d’euros pour la fourniture d’une sous-station électrique (500 MW) à un opérateur d’Europe du Nord d’ici 2018. Une seconde commande de la même nature pourrait être confirmée dans les jours ou les semaines à venir. Ces sous-stations permettent de relier chaque turbine maritime afin d’expédier en un seul câble l’électricité produite à terre.
Après la réception d’une commande de 66 éoliennes par son partenaire Alstom, également implanté à Saint-Nazaire pour ses activités liées à l’éolien offshore, STX voit son projet de conquête de nouveaux marchés se concrétiser. D’ici 2020, la firme espère réaliser 20% de son chiffre d’affaires dans le domaine des énergies marines renouvelables, soit environ 200 millions d’euros.
“Il s’agit d’une étape important dans le développement de la nouvelle filière des énergies marines renouvelables”, se réjouit Christophe Clergeau, vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire.
Crédit photo : Région Pays de la Loire