Le groupe naval DCNS a commencé l’assemblage de ses deux hydroliennes pilotes à Brest début mai. Après la finalisation de l’assemblage, en octobre, elles seront ensuite transportées sur le site expérimental de Paimpol-Bréhat et reliées au réseau EDF. Un chantier important pour DCNS qui prévoit le recrutement de personnels pour l’occasion.
L’assemblage, qui a commencé début mai pour les hydroliennes test de DCNS, se poursuit à Brest. Après la livraison des éléments mécano-soudés composant le stator, les techniciens du groupe naval français s’affairent au montage des deux turbines de 16 mètres de diamètre. A terme, les deux hydroliennes conçues par la filiale irlandaise Openhydro, devront produire 2 MW.
La ferme expérimentale de Paimpol-Bréhat destinée à EDF, dans les Côtes-d’Armor, devraient accueillir les hydroliennes au mois d’octobre. Elles serviront à évaluer la viabilité du projet « Normandie Hydro » de l’électricien français, qui consistera à implanter 7 hydroliennes au raz Blanchard d’ici 2017-2018.
Avec son budget de 2 millions d’euros, DCNS a donc dû embaucher pour mener à terme son chantier dans les délais. 20 salariés ont été recrutés à court terme pour l’occasion, mais le pic d’activité prévu pour cet été verra le nombre d’emplois porté à 40.
Pour assurer sa production d’hydroliennes, DCNS prévoit la construction d’une nouvelle usine à Cherbourg pour 2017. Elle aura pour but de fournir 50 machines par an. Une capacité de production indispensable pour DCNS si l’entreprise veut honorer l’accord déjà signé avec ARE, l’électricien d’Aurigny, dans le cadre de la construction d’une ferme de 300 MW (150 hydroliennes), dont l’installation est prévue à l’horizon 2025.
Si les étapes tests de la ferme expérimentale de Paimpol-Bréhat sont couronnées de succès, des fermes à visée commerciale seront lancées. Une production d’hydroliennes en série qui devrait nécessiter la création de centaines d’emplois.
Crédit photo : Fred TANNEAU/DCNS
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