Le Directeur Général Adjoint de Rosatom, Nikolaï Spassky, s’est rendu au Myanmar (anciennement Birmanie) à la fin du mois de mars pour rencontrer Nyan Tun, le vice-président de ce pays d’Asie du Sud-Est continentale. Une rencontre où la coopération énergétique entre les deux pays a été évoquée. Quelques semaines après cette visite, Moscou a confirmé son intention d’aider Rangoon à développer son programme nucléaire par le biais de son agence atomique.
« La discussion a porté sur la façon d’établir une coopération mutuellement avantageuse dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Les deux parties ont convenu de mesures concrètes qui visent à créer des conditions favorables à l’utilisation de la technologie nucléaire ainsi qu’à renforcer le cadre juridique de cette coopération », a précisé Rosatom.
Désireux d’accroître ses capacités de production d’électricité pour répondre à la demande croissante de ses citoyens et de ses entreprises, le Myanmar envisage donc de développer sa filière nucléaire civile avec l’aide de la Russie. La construction d’une centrale nucléaire est d’ores et déjà envisagée.
Le rapprochement entre les deux pays au sujet de l’atome date de mai 2007, moment où ils ont signé un accord portant sur la construction d’un centre de recherche nucléaire équipé d’un réacteur expérimental à eau légère de 10 MW fonctionnant à l’uranium 235, d’un laboratoire de production d’isotopes ainsi que d’un centre de traitement des déchets nucléaires.
Crédit photo : Martha de Jong-Lantink