Les capacités de production nucléaire augmenteront de 60% d'ici 2040

Les capacités de production nucléaire augmenteront de 60% d’ici 2040

Public domain image, royalty free stock photo from www.public-domain-image.comAprès un ralentissement temporaire de l’énergie nucléaire au niveau international à la suite de la catastrophe de Fukushima au Japon en 2011, les capacités électronucléaires devraient connaître une forte croissance dans les 25 prochaines années. C’est ce qu’affirme le dernier rapport de l’Agence international de l’énergie publié le mercredi 12 novembre dernier, et qui a évalué à plus de 60 % l’augmentation des moyens de production nucléaire à l’horizon 2040. La part de l’atome devrait toutefois rester stable dans la production totale d’électricité, compte tenu de la hausse de la demande mondiale et des capacités globales.

“Aujourd’hui, la croissance rapide de la demande d’électricité dans certaines régions, couplée à des objectifs pour améliorer la sécurité énergétique et éviter les émissions de gaz à effet de serre et d’autres polluants de l’air, laisse penser que l’énergie nucléaire continuera à jouer un rôle important dans les systèmes énergétiques futurs”, précise l’AIE.

Selon ce rapport sur les perspectives de l’énergie dans le monde, les capacités de production nucléaire augmenteront significativement dans le monde d’ici 2040. L’Agence prévoit que les capacités électronucléaires progresseront de 60% passant de 392 gigawatts en 2013 à plus de 620 GW en 2040.

Une augmentation prévisible au regard de l’évolution continue de la demande énergétique et des besoins grandissants en énergie décarbonnée mais qui ne devrait pas influer outre mesure sur la part du nucléaire dans le mix énergétique mondiale. “Leur part dans la production globale d’électricité, qui a culminé il y a près de deux décennies, n’augmente(ra) que d’un point de pourcentage à 12%”, ajoute l’agence basée à Paris.

Dans le détail, cette forte croissance concernera avant tout la Chine (pour 45 %) mais également l’Inde, la Corée du Sud et la Russie qui représenteront à eux trois plus de 30 % de la hausse, et les Etats-Unis pour 16 %. La production nucléaire devrait également repartir au Japon, tandis qu’elle diminuera de 10% dans l’Union européenne. Au total, le nombre de pays exploitant des réacteurs passera de 31 à 36.

En parallèle, plus de 200 réacteurs sur les 434 en activité fin 2013 devraient être arrêtés et démantelés durant cette période, principalement en Europe, aux États-Unis, en Russie et au Japon. Un coût total évalué à plus de 100 milliards de dollars par l’AIE qui pointe toutefois des incertitudes sur ces coûts en raison du manque d’expérience.

Rédigé par : La Rédaction

La Rédaction
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COMMENTAIRES

  • Hélas, à cause de notre gouvernement anti-nucléaire et de leurs complices pseudo-écolos, ces nouveaux réacteurs ne seront pas français, et ils seront du coup probablement beaucoup moins sûr. Comment perdre à la fois de l’argent, des dizaines de milliers d’emplois, et de la sécurité ! Bravo à EELV et au PS !

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  • Gros tapage sur la croissance du nucléaire, mais en oubliant celle bien plus importante de l’éolien et du solaire par exemple, et des autres énergies renouvelables.

    Pour les deux citées, éolien et solaire, voici ce qu’il en est :

    http://energeia.voila.net/energie/comparatif_nes.htm

    C’est encore plus explicite lorsque l’on voit l’évolution de la quantité d’électricité produite par les nouvelles réalisations mises en service dans chaque cas.

    L’ajout d’électricité produite est plus important avec l’éolien et le solaire qu’avec le nucléaire, au niveau mondial.

    Mais alors que la production d’électricité nucléaire ne devrait pas dépasser 11% à 12% de la production totale d’électricité en 2050, ce pourrait être 25% pour le solaire seul à la même date, selon la même agence.

    The sun could be the world’s largest source of electricity by 2050, ahead of fossil fuels, wind, hydro and nuclear, according to a pair of reports issued today by the International Energy Agency (IEA).

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