Le chantier naval de STX France implanté à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) a accueilli lundi 20 octobre la première pierre du projet Anemos. Dédiée aux énergies marines renouvelables, cette future usine d’assemblage vise à étendre et renforcer les activités du constructeur naval dans le domaine des énergies marines renouvelables. La production d’Anemos, un projet qui représente un investissement de 20 millions d’euros, devrait débuter à partir du printemps 2015.
Érigée à une centaine de mètres du bassin C, le site d’Anemos se composera d’un atelier d’assemblage, d’une aire de pré-montage de 6.000 mètres cube et d’une alvéole de peinture. C’est au sein de ces nouveaux ateliers que vont être construits et assemblés des fondations d’éoliennes offshore, des sous-stations électriques pour des champs d’éoliennes marines, ainsi que les pièces faisant la jonction entre le mât et la fondation d’une éolienne.
« Grâce à ces ateliers ultramodernes qui déploieront des moyens et des méthodes de production de pointe alliant numérique, automatisation et standardisation, c’est une véritable usine du futur qui s’apprête à voir le jour. Cet équipement s’appuie sur notre savoir-faire en matière de grandes structures métalliques marines, coeur de métier du chantier de Saint-Nazaire, pour servir les exigences de ses nouveaux clients dans l’Energie. Son efficacité sera l’un des leviers qui permettra à STX France de contribuer à la réduction des coûts des Energies Marines », a déclaré Laurent Castaing, directeur général de STX France.
STX n’en est pas à son coup d’essai dans le domaine. Ce projet de construction d’un pôle entièrement dédié aux énergies marines renouvelables arrive après la réalisation par STX France des fondations de l’Haliade 150 pour Alstom et la construction de la sous-station électrique du danois Dong. L’objectif du constructeur est clair : se faire une place sur le marché en plein développement des énergies marines renouvelables. En permettant d’optimiser les processus de fabrication tout en réduisant les coûts, Anemos devrait donner l’opportunité à STX de s’imposer sur le secteur concurrentiel de l’éolien offshore.
Bénéficiant du soutien financier de la région Pays de la Loire, les nouveaux équipements de STX comprendront également divers programme de recherche et développement. Car, selon les dires des dirigeants de STX France, le chantier nazairien ne vise pas que l’éolien offshore. Si le marché s’y prête, Anemos pourrait se diversifier dans d’autres secteurs des énergies marines (hydrolienne, énergie houlomotrice…).
Crédit photo : Clément Bucco-Lechat
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