Le ministre algérien de l’Energie Youcef Yousfi a annoncé lors d’une conférence de presse ce dimanche 12 octobre à Oran, la volonté du gouvernement de construire une première centrale nucléaire avant 2029. Si les ambitions algériennes en matière d’énergie nucléaires étaient connues, aucun délai n’avait été avancé jusqu’à présent. Preuve s’il en était besoin que l’Algérie est aujourd’hui déterminée à faire du nucléaire une composante de son mix énergétique.
Présent à Oran dans le cadre de la conférence internationale sur l’industrie du gaz, le ministre Youcef Yousfi a profité de l’occasion pour réaffirmer les ambitions de son gouvernement dans la domaine du nucléaire civil.
« Le nucléaire n’est pas pour demain, mais on ne peut pas ignorer que c’est un domaine énergétique essentiel, à l’instar des autres sources, consacrées à notre efficacité énergétique et notre développement économique« , a-t-il souligné, avant de préciser que le gouvernement commençait d’ores et déjà à préparer les réacteurs expérimentaux et à investir dans la formation des compétences humaines.
Rappelons ici que l’Algérie et la Russie ont signé au début du mois de septembre un accord de coopération nucléaire comprenant la production d’électricité bien sûr mais également le développement de la recherche nucléaire. Une volonté du gouvernement algérien de développer la filière dans son ensemble afin de faire face à une forte demande d’électricité et de compenser la hausse des coûts de production énergétique liée à son programme d’investissement dans le développement des énergies renouvelables.
Ce programme estimé récemment à plus de 100 milliards de dollars, soit environ 76 milliards d’euros, permettra selon le ministre de l’Energie d’acquérir « l’une des meilleurs base de photovoltaïque dans la région et à l’échelle africaine« .
Ajouté à cela, Youcef Yousfi a également évoqué les efforts envisagés par le gouvernement en terme d’efficacité énergétique, afin de réduire le gaspillage et la consommation globale d’énergie, « que ce soit au niveau des ménages ou du secteur industriel« .
Crédits photo : Magharebia
Avant c’était pour 2025, mais il n’empêche que c’est une absurdité avec les risques du nucléaire et le coût toujours plus élevé des réacteurs comme on le voit aussi bien avec l’EPR qu’avec l’AP1000 et les réacteurs russes (demander à l’Inde).
Pour répondre aux besoins en électricité, il faut d’abord compter sur le soleil dont ce pays ne manque pas.
C’est moins cher, rapide à construire et de mise en place dès maintenant.
https://energeia.voila.net/electri2/nucle_pv_maghreb.htm
Complété par l’éolien et avec un stockage quotidien avec des batteries lithium dont le coût baisse vite, lorsque cela deviendra nécessaire.