ONET Technologies, entreprise leader du démantèlement nucléaire en France a présenté le mercredi 1er octobre dernier de nouveaux équipements de démantèlement nucléaire haute activité téléopérés au sein du Campus industriel de Saint-Etienne. Baptisé “dissolveur MAR 200” du nom du réacteur à l’arrêt de Marcoule auquel il est destiné, ce projet met en lumière de nouvelles technologies de démantèlement robotisées et à distance réduisant de manière significative les risques de contamination pour les opérateurs.
[stextbox id=”info”]Une vitrine technologique pour le démantèlement nucléaire[/stextbox]
Réalisé dans la cadre d’un partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’entreprise EPM5 (groupe Gonzales), ce projet a été élaboré sur le Campus industriel de Saint-Etienne, pôle de recherche et d’innovation nucléaire de l’ISTP (École nationale supérieure des Mines Saint-Étienne) et de l’IRUP (Institut régional universitaire polytechnique de Saint-Étienne).
Vitrine des techniques innovantes appliquées au démantèlement en haute activité, le projet avait déjà été exposé lors de congrès internationaux tels qu’ENC (European Nuclear Conference) en 2014 et devrait représenter la technologie française au Salon Waste Management de Phoenix en 2015. Il a été présenté ce mercredi devant près d’une centaine de clients potentiels français et internationaux du groupe ONET Technologies tels que EDF CIDEN, AREVA, ONDRAF (Belgique), SOGIN (Italie).
[stextbox id=”info”]Une procédure de démantèlement robotisée[/stextbox]
Cette présentation aura permis d’apprécier l’ensemble du dispositif en fonctionnement, un dispositif qui intègre de façon industrielle les technologies développées depuis des années par le CEA comme la simulation du scénario de démantèlement en salle de réalité immersive, l’industrialisation d’un bras robot et le découpage au laser.
Ces équipements robotisés ont été conçus afin de démanteler des installations hautement irradiantes et pour lesquelles une intervention de l’homme reste trop risquée. Le bras téléopéré permet ainsi d’atteindre la cuve tandis qu’une série d’outils viendront découper la cuve et les déchets nucléaires qui s’y trouvent.
D’un coût compris entre 4 et 5 millions d’euros par machine, ces équipements seront testés dans un premier temps pour le démantèlement du dissolveur de l’usine de retraitement UP1 du CEA à Marcoule dans le Gard, avant un éventuel développement à l’échelle internationale.
Le groupe ONET Technologies est un des leaders français de l’industrie nucléaire, à la fois dans l’ingénierie et la maintenance technologique des réacteurs (en particulier celles du circuit primaire), mais donc aussi dans le démantèlement et le traitement des déchets radioactifs. Il compte aujourd’hui plus de 2700 collaborateurs, ingénieurs et techniciens et est présent dans plus de huit pays à l’international.
Crédits photo : ONET Technologies