A l’instar du gouvernement allemand qui vient d’annoncer son intention de réduire les subventions accordées aux énergies renouvelables en Allemagne, la Commission européenne suspend le régime dérogatoire dont bénéficient les énergies vertes en Europe. Bruxelles chercher à ouvrir ce secteur à la libre concurrence pour en réduire les coûts.
Il est donc temps pour les énergies renouvelables de faire face à la logique de marché. Joaquín Almunia, vice-président de la Commission chargé de la politique de concurrence, a ainsi présenté les nouvelles lignes directrices relatives à la protection de l’environnement et à l’énergie qui prévoient notamment la réforme des mécanismes de soutien réservés aux énergies renouvelables.
Le système privilégié d’aide publique en vigueur pour les producteurs d’énergie verte en Europe arrive donc à son terme. Si ce système aura permis incontestablement de développer ces énergies jusqu’à représenter aujourd’hui près de 14 % de la consommation européenne, il dérogeait néanmoins à la règle de la libre concurrence interdisant aux Etats de subventionner tel ou tel secteur. Il s’avérait de plus très couteux et favorisait les abus au travers notamment du mécanisme des tarifs garantis offerts aux producteurs d’électricité photovoltaïque.
Comme le défend Joaquín Almunia, les objectifs de cette réforme sont donc clairement affichés. Il s’agit avant tout de développer les énergies renouvelables “au coût le moins élevé possible pour les contribuables” et de “ne pas fausser indûment la concurrence au sein du marché unique”. Plus concrètement, ce système de « vente sur le marché plus prime », imposera aux nouvelles installations renouvelables de vendre leur production directement sur le marché mais pourront quand même si besoin, percevoir une prime ou des certificats pour compléter leur rémunération.
Précisons ici que les petites installations (moins de 500 KW pour le solaire, moins de 3MW pour l’éolien) sont pour le moment exemptées de ces nouvelles réglementations et que le recours aux appels d’offres s’appliquera seulement aux installations d’une puissance supérieure à 1 MW (6 MW pour l’éolien). Adopté ce mercredi 9 avril, ce nouveau dispositif entrera en vigueur à partir du 1er juillet 2014 (et de 2017 pour les appels d’offres).
Crédits photo : Eskinder Debebe
COMMENTAIRES
Les energies renouvable sont variable et non variable.L’Eau et le mer sont pas variables et sont tres important pour le stockage energie,pour lever la variabilite’ e pour reduire le cout au MWh.L’eau en step energie est 20 euro au MWh contro le gaz que est de 100 euro au MWh,le nucleaire 110 euro au MWh(EPR 3° generation),le shale gaz avec une prix de 5 $ MBTU est de 60 $ au MWh + le profit de 46 $ au MWh =106 $ au MWh comme le nucleair
Le step marine de l’ing.Francois Lemperiere ou le step tridimensionelle de le capitaine Pier Luigi Caffese sont les solutions pour un cout tres bas -20 euro au MWh-et pour repondre a la resilience.