Alors que la date limite pour le dépôt des candidatures sera dépassée samedi, EDF Energies Nouvelles a officialisé sa candidature pour le second appel d’offres de l’éolien offshore français.

EDF et son partenaire l’allemand WPD Offshore se proposent pour construire les 1.000 MW des deux parcs qui figurent dans cet appel d’offres : un parc au large du Tréport (Seine-Maritime), un autre au large des îles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée).

Ces deux parcs seront mis en service entre 201et 2023 et compteront chacun entre 80 et 100 éoliennes. Le consortium réuni autour d’EDF EN a d’ores et déjà fait savoir qu’il équipera les parcs avec des éoliennes Asltom Haliade 150 s’il est sélectionné dans le cadre de ce second appel d’offres.

Ces éoliennes marines d’une puissance unitaire de 6 MW sont déjà celles que doit fournir Alstom pour équiper les trois parcs attribués à EDF dans le cadre du tout premier appel d’offres français sur l’éolien offshore (l’électricité français avait remporté trois des quatre parcs attribués).

Pour ce second appel d’offres, EDF EN sera en concurrence avec le consortium GDF Suez/EDP Renewables/Neoen Marin. La société bretonne Nass & Wind pourrait également se lancer dans la course.

Les principaux critères de sélection qui détermineront le choix du gouvernement seront le prix d’achat de l’électricité proposé, la qualité du projet industriel et le respect de l’environnement marin et de ses usagers.