L’Agence américaine de protection de l’Environnement (EPA) a annoncé, mercredi 23 octobre, une diminution de 10% des émissions de CO2 provenant des centrales électriques depuis 2010. Avec 5,29 milliards de tonnes émises en 2012 (soit une baisse de 3,8% par rapport à 2011), les émissions de dioxyde de carbone reviennent à leur plus faible niveau depuis 1994.
Selon l’EPA ces diminutions s’expliquent par un hiver moins rigoureux qu’à l’habitude mais sont surtout liées au nouveau modèle énergétique américain. L’exploitation du gaz de schiste, en plein boom ces dernières années aux Etats-Unis, s’est faite au détriment du charbon, combustible fossile hautement polluant.
L’EPA rappelle que les émissions de gaz à effet de serre proviennent majoritairement des secteurs comme le transport et la production d’électricité. Les 1.600 centrales américaines ont été responsables de 40% des émissions en 2012.
Mettant en avant les efforts déjà accomplis (une économie globalement plus économe, puisque la quantité d’énergie mobilisée pour produire 1$ de PIB a diminué de 5%, et une part de plus en plus importante des énergies renouvelables dans le mix-énergétique), Washington souhaite un assouplissement du futur pacte qui succédera au protocole de Kyoto. Le gouvernement américain propose en outre que le rythme de réduction des émissions puisse être fixé librement par chaque nation.
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